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  • Macron 2 : compteurs à zéro

     
    Sur le vif - Samedi 07.05.22 - 12.04h
     
     
     
    La France, depuis quelques minutes, a un nouveau Président de la République. Je n’ironise pas. C’est un nouveau mandat qui commence, avec de nouveaux horizons. Pour ma part, ayant été très critique sur l’action du premier mandat, j’estime nécessaire de remettre les compteurs à zéro. Et de juger le nouveau Président en fonction de ses actes à partir d’aujourd’hui. Et d’aujourd’hui, seulement.
     
    Un indice, déjà : l’aspiration explicite à l’indépendance de la Nation, dans le discours d’investiture. Jamais ces mots-là n’auraient été ceux, imbibés d’européisme, d’il y a cinq ans. L’homme est intelligent. Il tire les leçons des 42% du 24 avril, sans compter les millions de voix de gauche eurosceptiques. Macron 2 fait un pas vers l’Europe des Nations. Une majorité de Français ne veut plus entendre parler de pouvoir supranational.
     
    Quant à la politique étrangère, si la France demeure en contact avec toutes les parties en conflit dans l’actuelle guerre en Ukraine, dont bien sûr la Russie, et si elle sait se garder de l’obédience atlantiste, alors cette grande Nation, celle de Valmy et des Soldats de l’An II, celle de l’Armée du Rhin, de Jules Ferry et de Charles de Gaulle, continuera de nous éclairer.
     
     
    Pascal Décaillet

     
  • La Suisse doit remettre les Américains à leur place !

     
    Sur le vif - Vendredi 06.05.22 - 18.04h
     
     
    Les Américains qui insultent la Suisse, ou même qui se croient autorisés à la mettre sous pression, doivent être placés sur liste rouge. Et immédiatement interdits de séjour sur le territoire de la Confédération.
     
    Il est totalement exclu que notre pays se laisse impressionner par quelque Américain que ce soit, notamment par des parlementaires. Exclu de revivre le cauchemar des fonds en déshérence, où la Suisse s'est laissée humilier par une clique d'avocats et de politiciens de la Côte-Est. Exclu de revivre l'affaire du secret bancaire.
     
    Si notre Conseil fédéral était doté d'un minimum de courage et de panache, il remettrait aussitôt à leur place ces donneurs de leçons. Quant aux politiciens suisses qui, de l'intérieur, se font les complices de ces ennemis de notre pays, ils doivent être sanctionnés, avec une sévérité sans appel.
     
    Nous sommes un tout petit pays, fragile. Nulle puissance au monde, et surtout pas la plus impérialiste, la plus arrogante, la plus belliqueuse, n'a la moindre leçon à nous donner. Nous décidons de notre destin, nous les Suisses. Pas les Yankees.
     
     
    Pascal Décaillet

  • La guerre américaine

     
    Sur le vif - Vendredi 06.05.22 - 08.15h
     
     
    Les Américains sont en guerre, depuis le premier jour. C’est leur guerre. Eux qui l’ont voulue, cherchée, provoquée. Eux qui la planifient depuis des années. Le but : pouvoir, le jour venu, implanter leurs missiles en Ukraine, serrant ainsi au plus près une Russie dont ils se rapprochent inexorablement depuis trente ans. Un plan de longue haleine. Il exige patience et méthode.
     
    L’immense erreur de Poutine, c’est d’avoir attaqué l’Ukraine : par cet acte, il entre au millimètre dans le scénario américain. Ils ont désormais un agresseur, un chef de l’Empire du Mal. Un Saddam. Un Milosevic. La routine. Plan B, page 117.
     
    Les Américains livrent les armes. Encouragent l’Europe à en livrer. Ils télécommandent la destruction du Moskva, oubliant au passage que la mémoire d’un marin, sur des générations, ne s’éteint jamais. Ils maîtrisent la guerre de l’image, pour apparaître comme les Chevaliers du Bien. Après les armes, il y aura les conseillers militaires. Routine. Plan B. Page 263.
     
    Les Américains ont leurs pantins, à Kiev. Le plus gesticulant d’entre eux passe son temps, dans une singulière tenue de camouflage destinée au théâtre d’opérations des caméras, à rameuter l’opinion internationale, lui faire cracher des milliards. Il est l’homme de Washington, l’homme de Bruxelles, l’homme du monde. En football, il serait un international.
     
    Les Américains font la guerre, depuis le premier jour. Ne pas le voir, c’est refuser le réel.
     
     
    Pascal Décaillet