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  • Gauche morale : "L'Autre, toujours l'Autre !"

     
    Sur le vif - Lundi 16.05.22 - 10.15h
     
     
    Plus de sept Suisses sur dix plébiscitent Frontex, et la gauche immigrationniste, mauvaise perdante comme jamais, se permet de qualifier de "honte" cette majorité sans appel. Il ne faut pas laisser passer ce mot. Il ne faut rien laisser passer, d'ailleurs, désormais.
     
    Plus de sept Suisses sur dix ! Le signal est d'une clarté cristalline : protection draconienne des frontières du continent européen. Notre démocratie a fonctionné. Le débat s'est déroulé. Tous ont pu s'exprimer, et la gauche ne s'est pas gênée. Hier, elle a perdu. Et la défaite est très large. Elle doit en prendre acte. Et respecter nos institutions : le peuple en est une, il est même le souverain !
     
    Et puis, ce mot, "la honte", mantra de la gauche morale, de même que "la haine". Pour ma part, je ne les utilise jamais. Ils relèvent de la morale, ou de la psychologie des sentiments, en aucun de l'analyse politique. Cette dernière exige de prendre en compte l'état des fronts, la nature du terrain, la puissance des forces en présence, les liens de cohésion spirituelle des différents camps, autour d'une culture, d'une mémoire commune : Gemeinschaft.
     
    Cette gauche immigrationniste et moralisante, qui se permet d'insulter 71,5% du corps électoral souverain, ne vit que pour la sublimation de l'altérité : l'Autre, toujours l'Autre ! Nous disons, de notre côté : "D'abord, les Nôtres !". Entre ces deux visions, il faut choisir. Mon choix est fait, depuis longtemps. Et le vôtre ?
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Pénibles, broussailleux, les chemins de l'Histoire

     
    Sur le vif - Dimanche 15.05.22 - 15.15h
     
     
    Rien de plus passionnant que l'Histoire de la Finlande. Mais quelle complexité ! Rien que la Seconde Guerre mondiale : ce pays a dû en découdre contre les Russes, qui l'ont amputé de la Carélie, puis contre les Allemands. Un peuple d'un courage exceptionnel, qui a livré bataille dans les neiges et sur des lacs glacés.
     
    Je n'ai passé qu'une journée de ma vie en Finlande, retour du Cap Nord, entre Norvège et Suède, en Laponie, au cours d'un inoubliable voyage familial dans toute la Scandinavie, en été 1968. C'est dire si je me réjouis d'y retourner, avec famille et amis, en principe l'an prochain, pour un vrai séjour dans la durée, cette fois.
     
    Oui, l'Histoire de la Finlande est complexe. Oui, il existe là-bas une peur des Russes, non sans raison. Oui, on peut comprendre que les Finnois envisagent le parapluie protecteur de l'Otan.
     
    Mais le chemin de compréhension historique exige de se mettre dans la tête de tous. Celle des Finlandais, celle des Russes. Les Russes d'aujourd'hui ! Depuis trente ans, leur pays voit se rapprocher, sous couvert "d'Otan", les armées américaines. L'avance est inexorable. Sur la partie orientale de l'Allemagne, cette ex-DDR qui m'est chère à tant d'égards et où je retourne constamment. Sur la Pologne. Sur la Hongrie. Sur les Pays Baltes.
     
    Et maintenant, la Finlande ! Si ce pays adhère, il y aura des troupes "de l'Otan" le long de toute la frontière avec la Carélie devenue russe en 40, donc avec le territoire national de la Russie. C'est un casus belli, au même titre que l'affaire ukrainienne.
     
    Oui, il faut comprendre les Finlandais. Mais il faut aussi s'intéresser à la permanence historique de la question nationale en Russie, non depuis 1917, mais depuis Pierre le Grand, et même bien avant. L'une des constantes : jamais de frontière directe avec une grande puissance hégémonique. Il ne vous a peut-être pas échappé que les Etats-Unis d'Amérique en sont une.
     
    Entrer dans l'Histoire, c'est embrasser toutes les visions. Celles des grands. Celles des petits. Celles des vaincus. Celles des vainqueurs. Celles des Finlandais. Celles des Russes.
     
    Cette perspective n'est pas affaire de morale. Mais d'observation patiente, de lectures, d'accès à des témoignages. Ainsi, les chemins qui mènent à la compréhension historique. Pénibles, broussailleux. Mais il n'en est pas d'autres.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Tournicoti, tournicotons !

     
    Sur le vif - Dimanche 15.05.22 - 09.42h
     
     
    Ne vous fatiguez pas, c'est plié. Après l'Eurovision, nul doute que nous aurons une Palme d'or ukrainienne à Cannes. Une victoire ukrainienne au Tour de France (sur vélo à uranium enrichi, de conception américaine). Un triomphe ukrainien à l'Ours d'or de Berlin et à la Biennale de Venise. Et bien sûr, cet automne, un Nobel ukrainien de la Paix, attribué au Zébulon de Kiev. Tournicoti, tournicotons !
     
     
    Pascal Décaillet