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  • Avec nos restaurateurs !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 25.11.20

     

    Bistroquets, cafetiers, restaurateurs, tenanciers de bars, cuisiniers, serveurs, fournisseurs, nous sommes avec vous ! Parce que, depuis le début de la crise sanitaire, vous êtes en souffrance. D’en haut, d’un diktat de la bureaucratie sanitaire cantonale, ce printemps, on vous a fermés, tous. Et puis, d’un claquement de doigts, à l’orée de l’été, on vous a rouverts. Et puis, à l’automne, on vous a refermés ! On joue avec vous, avec vos nerfs, vos espoirs, vos angoisses. Vous êtes, sur le plan économique et social, les grandes victimes de la période noire que nous traversons.

     

    Nous sommes avec vous, cela signifie que nous nous réjouissons, tous, de revenir fréquenter vos établissements. Car le meilleur moyen de soutenir un restaurant, c’est tout simplement d’aller, de temps en temps, y manger un plat du jour ! Et le meilleur moyen de soutenir un libraire, c’est de lui acheter, une fois ou l’autre, un bouquin. Le reste, c’est du pipeau ! On ne va quand même pas, sur des années, jouer au yoyo avec les nerfs des gens, fermer trois mois, rouvrir trois mois, refermer. Comme si le métier de commerçant n’était rien d’autre que celui d’huissier, celui qui tient la porte, un jour il ouvre, un autre il ferme.

     

    Dès qu’il y aura eu réouverture des cafés et restaurants, il nous faudra, nous tous, un élan citoyen de solidarité. Non avec des mots. Mais juste, une fois ou l’autre, en fonction de nos capacités économiques, une petite visite dans leurs établissements.

     

    Pascal Décaillet

  • Les peuples, partout, demanderont des comptes

     
    Sur le vif - Mercredi 25.10.20 - 04.46h
     
     
    Covid : Macron distribue des dizaines de milliards, endette la France, affaiblit son pays face à l'Allemagne, augmente le déséquilibre entre les deux piliers de la construction européenne.
     
    Eh oui, l'Histoire continue ! Elle ne s'est jamais arrêtée. Le Covid ne fige pas les rapports de forces entre les peuples, ni le tragique de l'Histoire, ni l'immanente noirceur de la nature humaine, ni le jeu du pouvoir et de la domination.
     
    Il y aura un après-Covid. Chaque nation se retrouvera seule. Celle qui aura mal géré la crise, par exemple en creusant inconsidérément sa dette, le paiera très cher. Telle voisine, qui aura mieux géré, pourra mieux dominer.
     
    L'Allemagne, en Europe, sortira grand vainqueur. La toile multilatérale n'aura, une fois de plus, strictement servi à rien, si ce n'est mouliner de belles paroles à Bruxelles. La solitude ciselée des nations l'emportera. Chacune d'entre elles ne pourra compter que sur elle-même. Les peuples, partout, demanderont des comptes.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Vivent les emmerdeurs !

     
    Sur le vif - Mardi 24.11.20 - 09.27h
     
     
    Beaucoup trop peu de députés, à Genève, ont intégré mentalement leur mission de contrôle du gouvernement et de l'administration. Ils manquent de culture politique. Ils n'ont pas lu Montesquieu. Ils manquent d'énergie. Ils manquent de férocité parlementaire. Ils n'accomplissent pas la mission que le peuple leur a confiée.
     
    À l'inverse, les fouineurs, les emmerdeurs, ceux qui sans cesse mettent leur nez dans les dysfonctionnements du Conseil d'Etat, ceux-là exercent pleinement leur fonction de représentants du peuple.
     
    Le contrôle du gouvernement est une mission du parlement. Ça n'est pas juste un luxe pour quelques députés un peu plus curieux que les autres. Les cent personnes que nous, les citoyennes et citoyens, envoyons siéger, ont le DEVOIR d'exiger sans cesse des comptes du gouvernement. Et des sept magistrats, sans exception.
     
    Nous n'élisons pas des députés pour qu'ils soient les copains goguenards et tutoyeurs des conseillers d'Etat. Encore moins, pour qu'ils soient copains entre eux ! Rien de pire que l'amicale parlementaire ! Rien de pire que ce tutoiement généralisé ! Les députés sont là pour servir le peuple.
     
     
    Pascal Décaillet