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  • Priorité à la cohésion sociale de la Suisse !

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    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 22.11.17

     

    Serge Gainsbourg, dans l’une de ses apparitions visuelles qui ne fut pas des plus heureuses, avait un jour allumé son briquet, et grillé, devant la caméra, un billet de banque. Le Français sans dents, celui qui ne touche presque jamais le moindre billet, avait apprécié. L’image m’est revenue, ce dimanche 19 novembre, à la lecture de la presse alémanique, lorsque j’ai appris que la Suisse remettait ça, dans la grande plaisanterie dite du « milliard de cohésion » pour l’Europe de l’Est.

     

    Il s’agissait, il y a une décennie, en pleine euphorie de l’idéologie des bilatérales, d’aider les nouveaux membres, depuis 2004, de l’Union européenne : Chypre, Estonie, République tchèque, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Slovaquie, Slovénie. Dans cette théologie du Marché-Roi, le dogme sanctifiait l’échange et l’ouverture des frontières : il fallait les favoriser à tout prix. Par exemple, en injectant un milliard. L’exercice étant arrivé à terme cette année, voilà que Berne, sous l’impulsion de M. Cassis, entendrait le reconduire, avec cette fois 1,3 milliard, rallonge due à la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie. Petit cadeau de bienvenue à M. Juncker, le président de la Commission européenne, en visite en Suisse ce jeudi 23 novembre. Que du bonheur !

     

    En apprenant la volonté de Berne de reconduire cet accord, mon sang, comme celui d’un très grand nombre de nos compatriotes, n’a fait qu’un tour. Et j’ai pensé à Gainsbourg. Car enfin, parlons de cohésion, oui ! La cohésion, comme citoyen de ce pays, je suis pour ! Ce milliard, injectons-le dans une aide, à l’intérieur de nos frontières, à nos concitoyens les moins favorisés. Dans un pays qui patine dans sa recherche de solutions pour redessiner l’avenir des retraites, ou faire baisser les primes maladies, ou aider les seniors en difficulté, ou les jeunes à trouver un emploi, il y a peut-être d’autres priorités que de griller un milliard pour une institution, l’UE, dont nous ne sommes même pas membres. Nous devons bien être les seuls au monde à pratiquer aussi allègrement une telle inversion des priorités, entre les nécessités de nos équilibres internes, tellement essentiels à la substance même de notre pays, et le souci d’image à l’extérieur.

     

    Si nos élites bernoises, M. Cassis en tête, ne perçoivent pas cela, c’est qu’elles n’ont strictement rien saisi aux profondes mutations de nos pays d’Europe, en dix ans. Les grandes illusions multilatérales ne fonctionnent plus. Nos sociétés veulent revenir à des repères nationaux. Et construire, oh oui, des cohésions sociales qui accordent la priorité aux résidents des différents pays. Cela s’appelle la préférence nationale. Il n’y a là aucune xénophobie, aucun rejet de l’Autre. Simplement, on resserre les liens, à l’intérieur de nos différentes communautés de destin, définies pas l’Histoire, le sang versé, les traités, les frontières. Cela s’appelle une nation. Pas le nationalisme ! Pas la violence ! Pas la guerre ! Non, juste la reconnaissance de ce qui, à l’intérieur d’un périmètre, nous est commun.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Populistes, veuillez perdre, SVP !

     

    Sur le vif - Mardi 21.11.17 - 15.01h

     

    Allemagne : c'est la faute aux populistes, s'ils ont percé aux dernières élections. En substance, la puissante réflexion éditoriale de la TG, ce matin.

     

    En clair : Mesdames et Messieurs les "populistes", veuillez, si vous tenez absolument à vous présenter à des scrutins, faire campagne discrètement, à reculons, sans bruit, et surtout sans déranger l'ordre établi, soit les partis jusqu'ici au pouvoir. De sorte qu'ils puissent y demeurer.

     

    Et veuillez, le jour du verdict, avoir la décence de perdre.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le billet de Gainsbarre

     

    Su le vif - Lundi 20.11.17 - 10.28h

     

    Au citoyen, père de famille, contribuable et petit entrepreneur que je suis, il faudra un jour expliquer pourquoi la Suisse grille un milliard (comme Gainsbourg, son billet) pour la "cohésion" de l'Union européenne. Dont l'élargissement inconsidéré à l'Est déploie ses effets dévastateurs.

     

    Il ne me dérangerait pas qu'on investisse ce milliard dans la cohésion sociale... de la Suisse ! Les plus précaires de nos compatriotes en ont sacrément besoin.

     

    Pascal Décaillet