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  • Le suicide de la mouche

     

    Sur le vif - Vendredi 24.02.17 - 09.49h

     

    User d'une "chroniqueuse cachée" pour défendre une thèse plus plate qu'une écluse de Flandre, dénuée du plus timide frisson d'insolence, sur l'avenir électoral du PLR genevois, me semble aussi disproportionné que gratuit.

     

    Car enfin, si c'est pour enchaîner les gravités démonstratives, à coups de "car" aussi légers qu'un ramassage scolaire, et nous révéler des vérités aussi profondément cryptées que la capacité du Jet d'eau à nous humecter, tant qu'à faire, autant signer.

     

    Personne ne vous en voudra, tant votre vitriol est inoffensif. Tout au plus, on vous gratifiera d'un soupir d'impatience. Comme à la réapparition suicidaire de la mouche, à qui on avait pourtant laissé sa chance, en la chassant une première fois, par la fenêtre ouverte.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Délicieux prédicat

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    Commentaire publié dans GHI - 22.02.17

     

    En France, M. Fillon n’est pas mon candidat. J’apprécie sa personne, sa retenue, ne me laisse en rien impressionner par les « affaires » sorties sur lui, mais son profil économique et social est beaucoup trop libéral pour moi. Pourtant, il y a eu, dans sa campagne, un moment que j’ai littéralement adoré, celui où il a tourné en dérision l’insupportable jargon de préciosité des pédagos, en dénonçant avec humour le mot « prédicat ». Juste à ce moment, j’ai aimé François Fillon, il m’est apparu comme un esprit libre, bien fait, indépendant, ne craignant pas, en pleine campagne de se mettre à dos une caste.

     

    D’ailleurs, qui s’est-il mis à dos ? Les enseignants ? Sans doute pas, qui pourraient bien être les premiers à souffrir de la prétention de quelques spécialistes à « rénover » un mode d’apprentissage de la grammaire qui a magnifiquement fait ses preuves, invite l’élève à décortiquer la phrase, en identifier les dépendances, bref aiguise son esprit critique.

     

    Né en 1958, j’ai la chance extrême, par l’école où je suis passé, les maîtres qui furent miens, d’avoir échappé à ce carnage. De sept à onze ans, au primaire, nous avons appris à fond l’analyse grammaticale, avec des compléments d’objet, direct ou indirect, des compléments circonstanciels. Puis, dès onze ans, au secondaire, l’analyse logique, en même temps que nous commencions le latin et l’allemand, avec les terminaisons qui changent en fonction des cas. Tout cet apprentissage était parfaitement construit, s’enchaînait. Il n’y avait ni prédicat, ni pédagos, Il n’y avait, pour moi, que le bonheur d’apprendre.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Pierre Maudet : 49.3 à l'ombre

     

    Sur le vif - Mercredi 22.02.17 - 13.52h

     

    Je réfléchis depuis hier midi à cette histoire de régularisation des sans-papiers, qui m'a occupé une bonne partie de la journée. Un élément m'apparaît, avec puissance : qu'on soit pour ou contre, il est inimaginable qu'une telle réforme soit imposée par simple ukase du gouvernement, sans passer par la voie parlementaire, voire (mieux, toujours mieux) celle de la démocratie directe.

     

    Sur le prix du sucre, on peut éventuellement gouverner par ordonnances. Mais assurément pas sur un sujet aussi sensible, qui touche à la loi républicaine, au statut d'êtres humains, au thème ultra-sensible de la migration. Toutes choses qui nécessitent un débat citoyen. Où les choses puissent se dire, les arguments s'entrechoquer, les idées se combattre.

     

    Sinon, c'est du 49,3, à l'ombre de la démocratie, M. Maudet.

     

    Pascal Décaillet