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  • Et personne au pilori !

     

    Sur le vif - Dimanche 30.09.18 - 13.43h

     

    Ils ont voté NON à la loi sur l'égalité des salaires. Et alors ?

     

    Dans un Parlement, les élus votent les lois. Ou ne les votent pas. Il ont le droit de dire OUI. Et ils ont, tout autant, à parfaite égalité, celui de dire NON.

     

    Afficher les visages de ceux qui ont voté NON, à la manière des "WANTED" des westerns, comme si ces Messieurs étaient recherchés par Interpol, est un procédé qui suinte l'obligation d'adhésion à une cause. Parce que cette cause serait MORALE. Et que ces méchants Neinsager auraient attenté à la MORALE de la cause.

     

    Ce procédé, c'est la fin de la démocratie. Puisque cette dernière, précisément, stipule qu'à un objet proposé, on peut dire OUI, ou dire NON. Et qu'il ne saurait être question de diaboliser ceux qui disent NON. Encore moins, de les livrer en pâture.

     

    Ne venez pas me dire que les photos "WANTED", sous le titre dénonciateur, sont suivies d'un article rédactionnel, où les faits sont correctement énoncés.

     

    C'est le cas, certes. Mais le lecteur, qui feuillette son journal le dimanche matin, voit, au tout premier jet, les titres et les photos. C'est cela, très souvent, qui lui reste. L'effet propagandiste de la photo délatrice est donc atteint.

     

    Je plaide pour une société démocratique. On soumet des objets au peuple, ou à ses élus, ou aux deux à la fois. Chacun a le droit de dire OUI. Chacun a le doit de dire NON.

     

    On pouvait dire OUI à l'initiative du 9 février 2014 sur l'immigration de masse. Ou lui dire NON. On pouvait dire OUI à No Billag. Ou lui dire NON. On peut dire OUI à l'initiative du 25 novembre sur les "juges" étrangers. Oui lui dire NON.

     

    On pourra dire OUI, un jour, à la libre circulation des personnes. Oui lui dire NON.

     

    Cela s'appelle la démocratie.

     

    Et personne au pilori.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • L'énergie, trésor commun

     

    Sur le vif - Dimanche 30.09.18 - 09.16h

     

    J'ai toujours été contre la libéralisation du marché de l'électricité.

     

    J'étais contre il y a vingt ans, en parfait accord avec Pierre-Yves Maillard, bien seul à l'époque face aux blairiens. Dans ces années-là, toute la presse nous poussait la chansonnette de la libéralisation.

     

    Je le suis toujours. J'estime que les grandes forces de production du pays, d'intérêt public, vitales pour tous les habitants, doivent être du ressort de l’État.

     

     

    C'est un point de vue étatiste. Je l'assume parfaitement. Pour moi, la maîtrise de l'énergie par les collectivités publiques, avec contrôle démocratique, fait partie des missions régaliennes. Et ne saurait être livrée au monde du profit et de la spéculation.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Priorité à la cohésion de la Suisse !

     
     
    Sur le vif - Samedi 29.09.18 - 12.34h

     

    1,3 milliard versé par la Suisse pour la "cohésion" de l'Union européenne.

     

    Le Conseil fédéral n'est pas responsable de la "cohésion" d'un club en voie d'évaporation ! Dont la Suisse, au demeurant, n'est même pas membre.

     

    Mais le Conseil fédéral est sacrément responsable, en revanche, de la cohésion interne, la cohésion sociale, la solidarité, au sein du peuple suisse.

     

    Les retraités, par exemple, apprécieront la collusion de l'annonce de ce 1,3 milliard avec celle, tombée deux jours avant, de la mirifique adaptation de leurs rentes.

     

    Pascal Décaillet