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Liberté - Page 441

  • Rage. Et colère

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 20.40h
     
     
    Conquête, parmi tant d'autres, de la Révolution française, la liberté du commerce est aujourd'hui allègrement bafouée par des baillis de la rustretie, qui, sous prétexte sanitaire, empêchent de travailler des gens ne demandant qu'à se lever le matin pour aller bosser.
     
    Parce que le travail, c'est leur dignité. Leur horizon pour se sentir en altitude d'hommes et de femmes libres, indépendants, ne devant rien à personne (tant qu'ils ont la santé) pour subvenir à leurs besoins.
     
    Je fais partie de ces hommes-là. Tout comme mon père Paul, ingénieur et entrepreneur, mon grand-père Maurice, instituteur et capitaine à l'armée, mort à l'âge de 33 ans, mon autre grand-père Émile, entrepreneur, mort à 54 ans, en ont fait partie. Ainsi que toutes les femmes de ma famille, qui, là où elles étaient, se sont battues pour ces valeurs-là.
     
    Je n'accepte pas qu'un apparatchik d'Etat, bien peinard derrière son masque, anesthésié de toute fureur de vivre, vienne dire à des entrepreneurs ce qu'ils ont à faire.
     
    Rage. Et colère.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Petits patrons, réveillez-vous !

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 13.46h
     
     
    Et Paris qui, d'un coup, parce qu'un pète-sec jacobin l'a décrété dans un cabinet, ferme des milliers de bars, dès demain !
     
    Et des dizaines de milliers de petits patrons, de tout petits entrepreneurs, de PME, dont le chiffre d'affaires va plonger. Et qui vont devoir se séparer de milliers de leurs employés. Et leurs fournisseurs qui vont, eux aussi, se paupériser ! Et toute une chaîne économique, des hommes et des femmes, qui vont pointer au chômage, devenir des assistés, alors qu'ils ne demandaient qu'une chose : bosser ! Et les impôts des classes moyennes, pour engraisser tout ce système d'assistance, qui vont encore grimper !
     
    Paris, Genève, peu importe : on ne peut plus, sous prétexte de crise sanitaire, foutre en l'air l'économie d'une nation à coups d'ukases. Ceux qui les prennent, ces décisions, qu'ils redistribuent une partie de leurs salaires d'apparatchiks à ceux qu'ils ont jetés à la rue.
     
    Tyrannie des fonctionnaires. S'en foutent ! Ont le salaire assuré, à la fin du mois. Mépris du privé. Mépris de ceux qui bossent !
     
    Petits patrons, réveillez-vous !
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Les silos en solo, ça suffit !

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 11.48h
     
     
    Le Conseil d'Etat, élu par le peuple et au service du peuple, doit se transformer, pour un certain temps, en Comité de Salut public pour sauver l'économie genevoise.
     
    Chacun des sept magistrats doit avoir sa part de la mission générale. Chacun des sept doit avoir des objectifs précis à atteindre pour redresser l'économie. Quitte à laisser, un certain temps, son Département premier au second plan. Il y a suffisamment d'apparatchiks pour gérer les affaires courantes.
     
    Une politique de sauvetage économique claire, cohérente, lisible, doit être édictée, rendue publique. Elle doit être la politique de l'ensemble du collège, perçu comme un tout, comme une unité combattante, mobile, enthousiaste, centrée sur un objectif à atteindre, et non juste gérer peinard son Département, chacun pour soi, en attendant la quille, en solo. Et en silo.
     
    Faute de cette transformation de notre gouvernement en commando opérationnel, avec toute l'énergie, la rage de survie, que ces deux mots contiennent, la législature 2018-2023, alanguie comme une montre molle de Dali, est promise à figurer dans les livres futurs comme celle du renoncement, de la passivité, de l'abandon.
     
    Je signe ces lignes comme citoyen (le seul titre dont je me revendique). Mais aussi comme petit entrepreneur, depuis quinze ans. Et comme combattant dans l'âme, viscéralement.
     
     
     
    Pascal Décaillet