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Liberté - Page 1322

  • Rançon : que savait le Conseil d’Etat ?

     

    Sur le vif - Vendredi 04.03.11 - 19.27h

     

    Il y a donc eu rançon. La Tribune de Genève, dès hier soir sur son site, nous donne le montant et de nombreux détails.

     

    Nous savons maintenant quel a été le comportement du DFAE. Nous devons désormais savoir quel fut, exactement, dans cette affaire, le degré de connaissance du Conseil d’Etat genevois.

     

    Il y a eu trop d’écrans de fumée, trop de hautaines leçons de morale, trop de tartufferies, en 2010, au plus haut niveau de l’exécutif genevois, pour que la lumière ne soit pas faite.

     

    Il appartient aux différents partis politiques d’interpeller, questionner, se montrer curieux. Le parlement, organe de contrôle du gouvernement, jouera-t-il, tous partis confondus, son rôle? Ou la triste horizontalité des partis au pouvoir, où la barbichette est souveraine, sauvera-t-elle une nouvelle fois la mise?

     

    La population a droit à des réponses claires et précises. Il ne suffira pas, cette fois, de se draper dans la raideur et l’arrogance. Ni d'envoyer d'obscurs spadassins pour brouiller les pistes.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Transports

     

    Jeudi 03.03.11 - 12.06h

     

    Donc, des contrôleurs TPG auraient utilisé de fausses cartes de police pour obtenir toutes sortes de faveurs. Y compris, murmure-t-on, de professionnelles.

    Les transports sont payants, c'est sûr. Mais avoir, avec une telle ferveur, réhabilité l'acception racinienne du mot...

    Du transport à l'étreinte, nos contrôleurs ripoux auront ouvert des voies. Impénétrables, depuis le Grand Siècle.

     

    Pascal Décaillet


     

     

  • Crime de lèse-épicène

     

    Mercredi 02.03.11 - 16.03h

     

    En exergue d’un document de dix pages du parti socialiste genevois sur la politique de sécurité, publié ce matin, il est précisé, noir sur blanc, ceci : « Pour des raisons d’efficacité de rédaction, l’auteur du présent regrette de n’avoir pu utiliser systématiquement le langage épicène ».

     

    Il est très clair que cet individu doit être immédiatement exclu du parti. Exécuté d’une balle dans la nuque facturée à sa moitié. Ses membres, déchiquetés. Jetés aux quatre vents. Sa mémoire, damnée. Son sexe, neutralisé. Dans du formol.

     

    Un peu sévère ? Non.

     

    La loi du genre, tout simplement.

     

    Pascal Décaillet