Sur le vif - Vendredi 18.08.23 - 09.49h
Les flux migratoires doivent être régulés drastiquement. C'est la décision souveraine prise le 9 février 2014 par le peuple et les Cantons, en acceptation de l'initiative contre "l'immigration de masse".
Le peuple et les Cantons ne répondent pas à des sondages. Ils prennent des DÉCISIONS. Une initiative acceptée, cela signifie un mandat constitutionnel, qui doit faire l'objet, sans tarder, d'une loi d'application votée par le Parlement.
Sur l'immigration de masse, la Trahison des Clercs, pour reprendre le titre du remarquable ouvrage de Julien Benda (1927), a joué son rôle et déversé son fiel. Soyons clairs : les corps intermédiaires n'ont tout simplement pas mis en oeuvre la volonté du peuple. C'est un absolu scandale, de nature à briser la confiance envers les élus. Un nombre important de nos compatriotes se détourne de la "démocratie représentative", ne faisant plus confiance qu'à la démocratie directe. J'en fais partie.
Sur l'immigration, le peuple a été trahi. Par la classe politique, avec la complicité d'une majorité écrasante de la presse de ce pays. Le peuple a donné un mandat, il a été détourné. Le résultat : à l'heure où j'écris ces lignes, la Suisse croule sous les flux migratoires. Immigration économique (avec la complicité d'un certain patronat, profiteur, qui pratique, tout le monde le sait, la sous-enchère sur les salaires). Mais aussi, asile. Nous sommes les premiers à défendre une certaine tradition humanitaire de notre pays. La tradition, oui. La submersion par le nombre, NON, NON, et NON !
En matière d'asile, la Conseillère fédérale responsable du dossier ne maîtrise strictement rien. La gestion est catastrophique. Que fait le Parlement fédéral, organe de contrôle de l'exécutif ? Il laisse faire ? Pourquoi ? Parce qu'il y a des élections le 22 octobre, et qu'il ne faut surtout pas laisser thématiser ce scandale. Seule l'UDC donne de la voix, le PLR tente timidement de reprendre en canon, la gauche et les gentils centristes se la coincent. On attend la future législature, et on laisse le pataquès perdurer. Oui, c'est ça, la "démocratie représentative".
A Genève, la pression migratoire, sous toutes ses formes, est devenue insupportable. Sous couvert "d'ouverture aux cultures du monde", ce Canton est une véritable passoire. Les coûts, pour l'aide sociale, donc pour le contribuable, sont hallucinants. Les gens en ont marre. Un jour, ils se révolteront. Le contre-coup sera violent.
La Suisse doit drastiquement réguler ses flux migratoires. Elle doit revenir, en matière de densité démographique, à des proportions plus vivables, plus respirables. C'était, déjà, l'idée de l'initiative Ecopop. La Suisse à douze millions, c'est NON ! Genève à un million, c'est NON ! L'écrasement n'est pas une fatalité. La politique, ce sont des choix. Puisque nos élus laissent gésir le problème sous le tapis, empoignons, une nouvelle fois, la démocratie directe. Que le peuple suisse, dans sa colère tellurique, s'exprime. Et nous verrons bien.
Pascal Décaillet