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Cohésion sociale

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 21.08.24

 

La cohésion sociale. Que serait la Suisse sans cet indispensable ciment de notre construction commune ? Notre pays est un petit miracle, une fleur fragile, il faut veiller aux équilibres, ne laisser aucun de nos compatriotes sur le bord du chemin.

 

Nous n’avons guère de matières premières, notre industrie a été délaissée, nos paysans ne sont pas suffisamment soutenus, notre agriculture pas assez protégée de la férocité de la concurrence mondiale. Rien n’est gagné. Tout peut s’écrouler.

 

Notre prospérité, au demeurant bien récente dans notre Histoire et bien précaire, n’a de sens que si elle est partagée. L’économie oui, mais au profit de tous les Suisses. J’ai lu Marx, et le lis encore. J’ai aussi lu, intensément, dans une tout autre école de pensée, l’Encyclique « Rerum Novarum », du Pape Léon XIII (1891) : un document capital, qui s’en va chasser sur les mêmes terres que le socialisme naissant, et invite à une économie au service de l’humain, et non du profit.

 

Saisissantes convergences, entre ces deux univers. L’un et l’autre rejette le libéralisme. Notre pays, la Suisse, a construit, depuis 1848, un exceptionnel système d’assurances sociales, à commencer bien sûr par l’AVS (1947). Il doit continuer à tisser le lien. L’économie, oh oui, comment l’entrepreneur que je suis pourrait dire le contraire ? Mais l’économie au service de nos vies quotidiennes, à tous. Et non de quelques actionnaires.

 

Pascal Décaillet

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