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  • D'abord les nôtres !

     

    Sur le vif - Dimanche 03.11.19 - 10.39h

     

    Pas un seul centime pour un "fonds de cohésion" de l'Union européenne", ni pour quantité de plaisanteries internationales, tant que nous avons des Suisses, et notamment des retraités, sous le seuil de pauvreté !

    Une communauté nationale a pour mission première, impérative, de s'occuper des siens. Sa cohésion sociale, à l'interne, la solidarité qu'elle organise entre ses membres, priment sur l'image face à une "communauté internationale" qui n'est qu'une fiction, et se dissout à la première difficulté.

    La "communauté internationale" n'existe pas. La nation existe. C'est déjà un début, dans la vie, d'exister.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • UDC romande : un frisson d'affranchissement

     

    Sur le vif - Samedi 02.11.9 - 18.15h

     

    Jérôme Desmeules à Forum : excellente prise de parole, qui sonne comme un affranchissement de l'UDC latine face aux ukases de Zurich. Avec une fibre sociale, un souci des vraies préoccupations des gens, une attention aux souffrances de nos compatriotes. Je reviendrai sur ce moment, qui m'apparaît comme important dans l'Histoire complexe, entrelacée de paradoxes, des droites, en Suisse romande. Une Histoire qu'il convient évidemment de connaître à fond, canton par canton, pour porter sur elle un jugement qui soit celui du recul et de la perspective.

    Juste dommage que M. Desmeules se défende d'être "étatiste" : ce mot, dans l'univers politique romand, n'est pas une insulte ! Dommage, aussi, qu'il se cramponne à l'étiquette de "libéral".

    Il y a une grande place, en Suisse romande, pour une droite nationale, souverainiste, mais aussi sociale, humaniste, et n'ayant nulle peur de l'Etat comme instrument de sa politique. Une droite anti-libérale.

    L'Etat, ce ne sont évidemment pas des milliers de fonctionnaires derrière des guichets, surtout pas ! Encore moins, des budgets déficitaires, et la dette publique qui se creuse. Mais une conception de l'intérêt commun, dans une très longue tradition, au fond héritée de Rome, la "res publica". Le rapport à l'Etat est assurément plus fort chez les Latins que chez les Alémaniques, où le Freisinn, avec son rapport philosophique au libre-échange, à bien des égards hérité du Zollverein allemand de mars 1833, déborde sur l'UDC. Franchement dit, Blocher et Bahnhofstrasse, ce fut longtemps blanc bonnet, bonnet blanc.

    Mais au-delà de cette divergence sur l'Etat, je dis bravo à Jérôme Desmeules. Dans la petite musique de ses mots, s'esquissait comme l'amorce d'une prise de liberté de la tradition conservatrice romande, pétrie de cohésion sociale, par rapport à l'UDC des milliardaires, celle qui signe sans sourciller les Accords de libre-échange. Ou, tout au moins, l'UDC du milliardaire, au singulier.

    Quelque chose est en train de se passer, c'est sûr. Enfin, disons : quelque chose commence.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Aller-simple pour le Larzac

     

    Sur le vif - Samedi 02.11.19 - 13.22h

     

    "Neutralité carbone", "transfert modal", "urgence climatique", "finance durable" : le nouveau latin d'église des Verts. La guerre des mots. La liturgie du Bien.

    Reprendre ce charabia, sans lui adjoindre des guillemets, c'est foncer tête baissée dans le suivisme de la mode Verte.

    Les Verts, c'est 28 députés sur 200, au National.

    Les Non-Verts, c'est 172 députés sur 200.

    Alors, SVP, on remet les pendules à l'heure. On garde la tête froide. Et on les envoie paître, dans le Larzac, avec leur terminologie à la noix.

     

    Pascal Décaillet