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  • Bien l'bonjour du soupirail !

     

    Sur le vif - Mardi 18.12.18

     

    Il y a des gens qui croient que les réseaux sociaux ne sont qu'une parenthèse, qu'ils s'écrouleront, et qu'on en reviendra à la bonne vieille époque où le père de famille, rentrant chez lui au soir d'une belle et méritante journée de travail, retrouvera son fauteuil, sa pipe et ses pantoufles, pour lire son édition papier du journal, imprimé la veille au soir.

     

    Il y a des gens qui croient que la démocratie directe, ce truc de gueux surgis du soupirail, s'estompera, et rendra ses lettres de noblesse à la bonne vieille démocratie représentative, où des "élus", investis de la "confiance", partiront en calèche siéger en des Diètes lointaines. Où ils seront intelligents, à la place des citoyens. Et la nuit, dans des palaces avec vue sur la Vierge, le Moine et l'Ogre, feront entre eux de beaux enfants.

     

    Il y a des gens qui croient que les mouvements "populistes" ne sont qu'un cauchemar de passage. Au réveil, tout rentrera dans l'ordre : les bons vieux partis issus du dix-neuvième, la politique transversale des compromis, la combinazione parlementaire, tout cela reprendra ses droits à l'éternité.

     

    Il y a, aussi, des gens qui croient au Père Noël. C'est de saison. Je leur adresse mon salut. Et poursuis mon chemin.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Marre du chantage de Bruxelles !

     

    Sur le vif - Lundi 17.12.18 - 18.04h

     

    Pas question de laisser l'Union européenne, château de cartes en voie d'écroulement, mettre le couteau sous la gorge de la Suisse avec cette histoire "d'équivalences boursières". Il faudrait que la Suisse, le doigt sur la couture du pantalon, accepte "l'Accord cadre institutionnel" dans les six mois, sinon c'en serait fini de ces équivalences.

     

    Eh bien, finissons-en, s'il le faut, avec les équivalences ! Le destin de la Suisse appartient au peuple suisse. L'avenir de ses relations avec Bruxelles, aussi. L'agenda, par rapport à cet Accord, soumis à consultation par le Conseil fédéral, prendra le temps qu'il faudra. Nul n'a à imposer au peuple suisse, ni à ses représentants, son calendrier politique, ni son rythme de réflexion.

     

    Pour ma part, j'en ai assez d'entendre les ondes publiques nous présenter ce véritable chantage de l'Union européenne comme une chose parfaitement normale, qu'il faudrait au fond se presser d'accepter.

     

    Notre pays, nos médiateurs aussi, manquent d'esprit de résistance par rapport aux ennemis de notre souveraineté. S'ils ne l'ont pas, eh bien on nous permettra, pour le moins, de l'avoir à leur place.

     

    Pascal Décaillet