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  • Il n'y a pas d'affaire Salerno

     

    Sur le vif - Mardi 06.11.18 - 14.19h

     

    D'abord Simon Brandt, puis d'autres : la ligne de contre-attaque de l'Entente municipale, en Ville de Genève, consiste à tomber sur Sandrine Salerno, sous prétexte qu'elle aurait mal géré le contrôle financier des notes de frais de l'exécutif.

     

    Il s'agit, clairement, d'un dérivatif. On allume des contre-feux, pour faire oublier l'ampleur de l'ardoise Barazzone. L'opinion publique n'en sera pas dupe.

     

    D'abord, Mme Salerno est une excellente gestionnaire des Finances municipales, des audits externes l'ont montré. Ensuite, sur l'affaire des notes de frais, elle est celle des cinq qui a le moins à se reprocher.

     

    Surtout, prétendre le vide juridique responsable des errances dispendieuses de nos édiles, c'est présupposer que ces derniers auraient absolument besoin de codifications écrites, là où le minimum de rectitude devrait s'imposer naturellement.

     

    Désolé, M. Brandt et consorts, il n'y a pas d'affaire Salerno.

     

    Mais il y a, pour le moins, une affaire Barazzone.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Il ira son destin

     

    Sur le vif - Mardi 06.11.18 - 10.54h

     

    Ce qui monte, un peu partout en Europe, ça n'est pas un nouveau système intellectuel. Non. C'est une part d'instinct et d'émotion, dans l'ordre de l'appartenance nationale.

     

    Le sentiment, très fort, d'une communauté de destin, non à l'échelle mondiale, mais dans un périmètre géographique et une continuité historique bien précis. Ce que les mondialistes ont voulu abolir.

     

    Ce retour de l'idée nationale, telle que les Français l'ont découverte au moment des guerres de la Révolution (1792), ou les Prussiens sous l'Occupation napoléonienne (1806-1813), ou les peuples d'Europe en 1848, est un courant puissant. Il ira son destin, quoi qu'il advienne.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Instinct et survie

     

    Sur le vif - Mardi 06.11.18 - 08.51h

     

    L'enjeu de la votation du 25 novembre est celui de la souveraineté de la nation. Nos lois doivent-elles être ultimes, ou non ?

     

    C'est à ce niveau-là, à cette hauteur de vue, à la dimension de cette querelle, qu'il convient d'appréhender la question. Cette dernière interpelle à la fois le temps et l'Histoire, la nature même, depuis la Révolution française, de l'idée nationale.

     

    Elle n'est pas sectorielle (les patrons, les syndicats, les "milieux académiques"), ni corporatiste. Elle est totale, indivisible, immédiate.

     

    Elle met en jeu le sentiment profond, avec sa part d'instinct et de survie, que chacun d'entre nous, dans l'intimité de son for, entretient avec le pays.

     

    Face au vote, chacun d'entre nous, jeté là comme fragment et poussière, assume la totalité de sa solitude, face au destin commun. Il est libre. Il n'a de comptes à rendre à personne. Surtout pas aux partis politiques, ces paroisses d'éternité confisquée.

     

    Au regard de cette solitude vertigineuse et sacrée, les "mots d'ordre" des centaines de féodalités d'intérêts, associations, corporations, sont vaines comètes, depuis des millénaires éteintes.

     

    Le reste, ce sont des mots, des dérivatifs, des récupérations, des gesticulations, du remplissage.

     

    Pascal Décaillet