Sur le vif - Mardi 06.11.18 - 14.19h
D'abord Simon Brandt, puis d'autres : la ligne de contre-attaque de l'Entente municipale, en Ville de Genève, consiste à tomber sur Sandrine Salerno, sous prétexte qu'elle aurait mal géré le contrôle financier des notes de frais de l'exécutif.
Il s'agit, clairement, d'un dérivatif. On allume des contre-feux, pour faire oublier l'ampleur de l'ardoise Barazzone. L'opinion publique n'en sera pas dupe.
D'abord, Mme Salerno est une excellente gestionnaire des Finances municipales, des audits externes l'ont montré. Ensuite, sur l'affaire des notes de frais, elle est celle des cinq qui a le moins à se reprocher.
Surtout, prétendre le vide juridique responsable des errances dispendieuses de nos édiles, c'est présupposer que ces derniers auraient absolument besoin de codifications écrites, là où le minimum de rectitude devrait s'imposer naturellement.
Désolé, M. Brandt et consorts, il n'y a pas d'affaire Salerno.
Mais il y a, pour le moins, une affaire Barazzone.
Pascal Décaillet