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Lui est mort. Et nous, nous sommes vivants

 
 
Sur le vif - Dimanche 14.09.25 - 10.39h
 
 
Les idées de Charlie Kirk n'étaient pas les miennes. Mais bon sang, ce Monsieur a été assassiné. Fauché dans sa jeunesse. Il avait, nous dit-on, la passion de convaincre, par les mots, le dialogue. Il allait au contact. Il n'avait pas peur. Ce sont là des vertus, au sens le plus fort du mot, le sens latin.
 
Ce Monsieur a été assassiné. Lui est mort, et nous, nous sommes vivants. Ce qu'il y a de plus profond en moi, dans mes adhésions spirituelles les plus inaltérables, est le respect d'une personne emportée par la mort. Quelle que soit cette personne. Que, vivante, elle vous fût amie ou ennemie. Tout cela, pour moi, s'efface. La mort est notre lot à tous. Un humain qui meurt, c'est le rappel de notre condition universelle.
 
Cette règle, par d'innombrables adversaires de Charlie Kirk, se trouve, depuis quelques jours, largement bafouée. Jusqu'en Suisse romande, d'aucuns ne manquent pas, en mentionnant son assassinat, de le noircir post mortem. Qu'ils aillent jusqu'au bout de leur pensée, qu'ils aient au moins ce courage : le tyrannicide était justifié, c'est cela qu'ils laissent poindre ?
 
Nausée. Perte de repères. Dans ce tournoiement de vautours autour d'un cadavre, il y a un recul d'humanité. Je ne dis pas qu'il faut aimer Charlie Kirk. Ni partager ses idées. Je dis que face à la mort, un seul mot s'impose : la décence.
 
 
Pascal Décaillet

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