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  • Résister

     

    Sur le vif - Mercredi 28.11.18 - 07.28h

     

    Et voilà que l'éditorialiste RSR exige que le Conseil fédéral signe le Pacte de l'ONU sur les migrations. Dans la foulée, il se réjouit déjà du départ d'Ignazio Cassis du DFAE et de l'arrivée d'Alain Berset à la tête des Affaires étrangères. Tout cela, au nom de la défaite de l'UDC, dimanche, qui produit chez notre prédicateur une miraculeuse saillie de jouissance matinale.

     

    Vous commencez à comprendre ?

     

    Je le disais dès dimanche après-midi : les fronts, en Suisse, entre souverainistes et internationalistes, vont singulièrement se durcir. L'arrogance des vainqueurs de dimanche, comme ce héraut sulpicien de la génuflexion, y sera pour beaucoup.

     

    Face à la prosternation, soyons simplement debout. J'appelle tous ceux qui croient en la nation comme unité de référence de la vie politique, avec sa capacité de rassemblement dans l'ordre de la mémoire, de l'émotion, du souvenir des morts, de l'invention commune d'un destin, de cohésion sociale à l'interne, à RÉSISTER, oui simplement RÉSISTER, à cette idéologie visant à la dilution de notre indépendance et de notre souveraineté.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Voyons, M. Levrat !

     

    Sur le vif - Mardi 27.11.18 - 13.38h

     

    "Notre politique extérieure est dictée par la droite conservatrice".

     

    Mais si seulement, M. Levrat ! Si seulement !

     

    Vous prenez mes désirs pour des réalités. C'est aimable, je vous en remercie. Mais vous faites fausse route.

     

    Notre politique extérieure est hélas dictée par la droite ultra-libérale. Celle des marchands, du libre-échange, de la libre-circulation, et de la primauté du Capital sur la cohésion sociale et sur l'humain.

     

    Ces deux droites, M. Levrat, ne sont pas exactement les mêmes. Eh oui : de même que la gauche est plurielle, il existe plusieurs droites.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • L'ordre de marche au Capitaine Maudet

     

    Sur le vif - Mardi 27.11.18 - 12.52h

     

    A la place de Pierre Maudet (où, Dieu merci, je ne suis pas !), j'aurais également décliné sèchement la "convocation" de Petra Gössi.

     

    Quoi qu'on pense de l'affaire Maudet, qu'on souhaite ou non sa démission, je suis désolé, mais une présidente nationale de parti n'a absolument pas à envoyer publiquement, à la face de toute la Suisse, comme l'a fait Mme Gössi, un ordre de marche à un conseiller d'Etat en place, fût-il en déliquescence généralisée. Qu'elle le fasse, de surcroît, un mercredi, jour de séance du Conseil d'Etat, ajoute à l'incongruité.

     

    D'une manière générale, nous accordons tous (je m'inclus dans le paquet) beaucoup trop d'importance aux relations de Pierre Maudet avec son parti. Nous accordons d'ailleurs beaucoup trop d'importance aux partis, en général. Ils seront de moins en moins, dans les décennies qui viennent, les moteurs de notre vie politique.

     

    Je ne dis pas que Pierre Maudet doive rester. Je dis que la seule question de confiance, de nature à trancher le Noeud Gordien, est à poser au suffrage universel des citoyennes et citoyens de Genève.

     

    En clair, je pense que Pierre Maudet doit choisir de partir. Et, s'il le souhaite, se représenter immédiatement derrière.

     

    Pascal Décaillet