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  • La langue arabe et le champ du possible

     

    Sur le vif - Dimanche 16.09.18 - 14.22h

     

    En quoi l'apprentissage de l'arabe à l'école constituerait-il un problème ? En quoi le chemin vers une langue, qui est (avec le chemin vers la musique) la plus belle itinérance du monde, serait-il à éviter ?

     

    L'arabe est une langue magnifique, porteuse de milliers de textes qui ont, au fil des siècles, constitué des civilisations.

     

    Pouvoir, dans un choix volontaire parmi d'autres langues, étudier la langue et la civilisation arabes, constitue une possibilité d'enrichissement de son champ linguistique, intellectuel et culturel. Comme l'apprentissage de l'allemand, ou du grec, ou de l'hébreu, ou du turc, ou du persan, ou de n'importe quelle autre langue.

     

    Cheminer vers une langue étrangère, c'est ouvrir le champ de son propre possible.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Juges, moralistes, hypocrites

     

    Sur le vif - Dimanche 16.09.18 - 11.43h

     

    Dans l'Affaire Maudet, l'aspect judiciaire des choses n'a, à mes yeux, aucune espèce d'intérêt.

     

    Sera-t-il, dans des mois, à l'issue de maintes et tortueuses procédures, et d'une valse de recours, condamné pour "acceptation d'un avantage" ? En sera-t-il acquitté ? Ça n'est pas sur ces choses-là que se dénouera le scénario dramaturgique actuellement en cours.

     

    La justice est un univers. La politique en est un autre. Avec d'autres codes, d'autres langages, d'autres enjeux.

     

    Pour l'heure, la seule question qui vaille : a-t-il POLITIQUEMENT la marge de manœuvre de se maintenir ? Donc, la capacité d'action à mettre en œuvre des projets pour le Canton.

     

    J'invite le corps des citoyens, dont je fais partie depuis plus de 40 ans à Genève, à appréhender POLITIQUEMENT cette affaire.

     

    Laissons les juges dire la justice. Les moralistes, faire la morale. Et les hypocrites, se cacher derrière le paravent de la morale pour conquérir un siège.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Affaire Maudet : le vent noir de l'hypocrisie

     

    Sur le vif - Samedi 15.09.18 - 18.13h

     

    "Il a menti, il a menti, il a menti !". La gauche genevoise n'en peut plus, dans l'Affaire Maudet, de s'étrangler, en feignant de découvrir que le monde politique ne dit pas toujours la vérité.

     

    Pierre Maudet a commis une faute POLITIQUE. Majeure, et peut-être fatale, nous verrons. S'il doit partir, c'est parce qu'il n'aura plus la marge de manœuvre POLITIQUE pour demeurer au gouvernement. Parce qu'il aurait ruiné son crédit, par exemple justement en mentant.

     

    Le mensonge en politique, en cela, est une faute. Parce qu'il est de nature dévastatrice pour la crédibilité. En cela, et en cela seulement. Il appartient à un gouvernant d'assurer sa réputation, non parce qu'elle est une réputation, mais parce qu'elle est un outil nécessaire à l'exercice du pouvoir. Cette considération-là n'est pas d'essence morale, mais POLITIQUE.

     

    Or, la gauche genevoise, avec ses cris d'orfraies, que fait-elle ? Elle insiste, à n'en plus finir, sur une prétendue faute morale. Parce que mentir, ça n'est pas bien. Comme si nous étions, dans notre République, entre pasteurs, ou entre prêtres, ou entre moralistes.

     

    Non. Nous sommes entre citoyens. Nous confions des missions à des élus pour qu'ils mettent en application une POLITIQUE, au service de la Cité. Nous attendons d'eux qu'il soient compétents, anticipateurs, lucides, combatifs.

     

    Nous n'attendons pas d'eux qu'ils soient des saints.

     

    Pour ma part, je n'ai jamais attendu d'un élu qu'il soit exemplaire sur le plan moral, je dirais même que cela m'indiffère totalement. Bien plus graves m'apparaissent l'incompétence, la cécité face aux enjeux.

     

    Mais notre gauche genevoise, que veut-elle ? Réponse : une démission, donc une élection complémentaire, gagner un siège au Conseil d'Etat, y obtenir ainsi, pour quatre ans et demi (l'enjeu est de taille), une majorité. Ainsi, pouvoir, à son tour, placer les siens un peu partout, par exemple dans les Conseils de fondation, les régies publiques, etc.

     

    La gauche veut cela. Elle ne veut que cela. Le reste, derrière le paravent de la morale, vieux comme le monde, c'est le vent noir de l'hypocrisie.

     

    Pascal Décaillet