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  • Flics au bord de la crise de nerfs

     

    Sur le vif - Jeudi 13.10.11 - 12.18h

     

    Révélée à l'instant par le flash de 12h de la rédaction de Léman Bleu, l'affaire va faire parler d'elle: un sondage du syndicat des policiers, l'UPCP, montre que les gendarmes genevois sont à bout. Des nouveaux horaires qui ne vont pas du tout, une démotivation totale, une rupture avec la hiérarchie. On nous dira que le commanditaire du sondage n'est pas neutre. Possible. Reste une absence de leadership politique extraordinairement inquiétante dans un Etat républicain où c'est bel et bien à ce niveau-là qu'on doit s'imposer. Ou se démettre.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le parti qui ne fait plus la Suisse

     

    Sur le vif - Jeudi 13.10.11 - 08.58h

     

    Publié hier, l'ultime sondage Gfs/SSR avant les élections sonne le glas d'un grand parti qui a fait la Suisse, a toute sa place dans les livres d'Histoire, mais n'a plus aujourd'hui, hélas, ni la puissance d'inventivité ni surtout le casting d'hommes et de femmes capables de rassembler. Les deux conseillers fédéraux du PLR sont diaphanes, bien des conseillers d'État de ce parti le sont aussi. C'est paradoxalement chez les très jeunes, les Nantermod et les Murat Julian Alder, qu'on trouve aujourd'hui le talent. A moins de deux semaines des élections, on croit s'acheter une virginité en publiant un "avis de droit" sur une initiative en cours, ce qui donne la désastreuse impression qu'on craint un vaste débat populaire. Ça n'est certes qu'un sondage, il reste onze jours de campagne, mais ce parti-là va devoir sérieusement se remettre en question, après le 23 octobre, s'il veut, à terme, survivre. Oui, simplement, survivre.

     

    Pascal Décaillet

     

  • 1001 notes... Et combien de nuits?

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    Mercredi 12.10.11 - 16.56h

     

    Je publie ici ma mille-et-unième note.

     

    Je n'imaginais pas, il y a juste quatre ans, lorsque Jean-François Mabut  m'a proposé d'ouvrir un blog, que cette nouvelle activité me boufferait tant de temps et d'énergie. J'aime cette souplesse, cette immédiateté. J'aime aussi en découvrir d'autres, dont certains passionnants, sur cette plateforme.

     

    Lorsque j'ai écrit mes premières piges, au Journal de Genève, à l'automne 1976, c'était encore le plomb. Puis, lorsque j'y ai accompli mon stage il y a un quart de siècle, on tapait encore les textes à la machine, on s'envoyait les morasses par pneumatique ! Mabut connaît bien, il était là, aussi.

     

    C'est dire le chemin parcouru. En plus de vingt ans de radio, je suis aussi passé du montage au nagra, sur le terrain, avec ciseau et scotch, à l'ère du numérique. Puis au MP3. En trois décennies de métier, j'ai tapé mes textes sur de vieilles Remington, des Tandys, plein de générations de Macs et de PC.

     

    Se désintéresser de l'évolution technique serait folie. Aujourd'hui les blogs, mais aussi les réseaux sociaux. Demain, autre chose encore, avec du son, de l'image, du texte, la simultanéité des présences, en lien.

     

    Tout cela n'a de sens que si ça peut rassembler les consciences. Il n'y a là nulle magie, nulle recette miracle qui conjurerait nos solitudes. Mais si ça peut aider un peu, quand même, continuons d'échanger.

     

    A la faveur de cette mille-et-unième note, j'adresse à tous, amis et ennemis, mes cordiaux messages. La maman cygne et les bébés, c'était le 5 juin dernier, à quelques dizaines de mètres de chez moi. Preuve que le bonheur, s'il n'est pas toujours dans le pré, n'en est parfois pas si loin.

     

    Pascal Décaillet