Mercredi 12.10.11 - 16.56h
Je publie ici ma mille-et-unième note.
Je n'imaginais pas, il y a juste quatre ans, lorsque Jean-François Mabut m'a proposé d'ouvrir un blog, que cette nouvelle activité me boufferait tant de temps et d'énergie. J'aime cette souplesse, cette immédiateté. J'aime aussi en découvrir d'autres, dont certains passionnants, sur cette plateforme.
Lorsque j'ai écrit mes premières piges, au Journal de Genève, à l'automne 1976, c'était encore le plomb. Puis, lorsque j'y ai accompli mon stage il y a un quart de siècle, on tapait encore les textes à la machine, on s'envoyait les morasses par pneumatique ! Mabut connaît bien, il était là, aussi.
C'est dire le chemin parcouru. En plus de vingt ans de radio, je suis aussi passé du montage au nagra, sur le terrain, avec ciseau et scotch, à l'ère du numérique. Puis au MP3. En trois décennies de métier, j'ai tapé mes textes sur de vieilles Remington, des Tandys, plein de générations de Macs et de PC.
Se désintéresser de l'évolution technique serait folie. Aujourd'hui les blogs, mais aussi les réseaux sociaux. Demain, autre chose encore, avec du son, de l'image, du texte, la simultanéité des présences, en lien.
Tout cela n'a de sens que si ça peut rassembler les consciences. Il n'y a là nulle magie, nulle recette miracle qui conjurerait nos solitudes. Mais si ça peut aider un peu, quand même, continuons d'échanger.
A la faveur de cette mille-et-unième note, j'adresse à tous, amis et ennemis, mes cordiaux messages. La maman cygne et les bébés, c'était le 5 juin dernier, à quelques dizaines de mètres de chez moi. Preuve que le bonheur, s'il n'est pas toujours dans le pré, n'en est parfois pas si loin.
Pascal Décaillet