Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Leipzig, les Saxons, le PDC

    Leipzig, 16 au 19 octobre 1813… La plus grande de toutes les batailles… La « bataille des nations »… « Völkerschlacht »… Là est née l’idée de nation allemande, déjà bien chauffée, pendant l’occupation française de la Prusse, par les extraordinaires conférences de Fichte, à Berlin… « Reden an die deutsche Nation »…

     

    Leipzig, amer souvenir pour l’Empereur… Leipzig, où les Saxons ont trahi… Cassée, l’allégeance à la France… La trahison des Saxons, tout un thème, un programme…

     

    Je ne sais pas pourquoi, sans doute l’engourdissement dû au froid glacial de cette précoce attaque de l’hiver, mais tout cela me fait penser - un peu - à la démocratie chrétienne…

  • Les grilles, la liberté, les ondes

     

    Edito Lausanne FM - Vendredi 16.11.07 - 07.50h

     

    Dans l’univers audiovisuel, il y a deux mots que j’ai toujours détestés : le mot « chaîne » et le mot « grille ». J’aimerais savoir quel sinistre et grisâtre garde-chiourme, un beau matin, s’est mis en tête de lancer ces horribles vocables carcéraux dans un domaine où, plus que partout ailleurs, devraient régner la liberté, l’excitant parfum du volatile, l’imagination, la créativité, l’invention.

    Dans l’audiovisuel public, qui vit (je vous donne rendez-vous dans dix ou quinze ans) ses dernières années comme monopole financé par l’impôt déguisé, mais aussi, de façon plus surprenante, dans certaines offres privées, on parle encore beaucoup trop de grilles, de structures, de mécanismes lourds et incroyablement onéreux. Et on ne parle pas assez d’émissions. Le centre, pourtant, de toutes choses, l’unité amirale, ce sont les émissions.

    La radio, la télévision, sont en pleine révolution, et tout cela ne fait que commencer. Longtemps, on arrivait fatigué du boulot, le soir, on prenait une cannette, on se lâchait sur le canapé, et on se disait : « Je vais regarder la télé ». Et on restait comme ça, assis, une heure, deux heures, en zappant, à regarder défiler les images. Les nouveaux supports, internet aujourd’hui, le numérique demain, vont rendre incroyablement plus sélectif le consommateur de radio et de télé. Plus question de fidélité (on se demande bien au nom de quel contrat, d’ailleurs !) à une grille. À une grille, on n’est pas fidèle : on est attaché. Mais fidélité oui, à coup sûr, par désir et par appétence, à une émission.

    Les nouveaux vecteurs, déjà, nous délivrent de l’obligation de simultanéité : je n’ai pas vu, pas entendu en direct ; peu importe : je podcaste. Et ces mêmes vecteurs, assez vite, dans les années qui viennent, vont rendre complètement caducs les concepts même de grille horaire, journalière, d’enchaînement lourdingue de programmes : 24 heures d’émission par jour, etc. Pourrait-on rêver que cette heureuse évolution nous soulage un peu des apparatchiks en faveur des créatifs : ceux qui font, ceux qui façonnent, ceux qui pétrissent la glaise, ceux qui inventent, ceux qui s’exposent, ceux qui se battent.

    À la vérité, les mots « chaîne » et « grille » doivent rejoindre les placards du passé. Au centre de tout, il y a des émissions. Et au centre d’une émission, il y a toujours, il doit y avoir, un homme ou une femme pour l’incarner. Et cet homme, ou cette femme, doit être totalement responsable de son émission. Assumer quand ça va bien, assumer quand ça va mal. Il doit s’exposer, prendre des risques, incarner son émission, vivre avec elle, 24 heures sur 24 dans la tête, la porter, l’enfanter. Ce pari, beaucoup plus individuel que collectif, c’est celui de la responsabilité. Et c’est celui de la liberté.


  • Madame Bugnon, ne partez pas!

    Madame Bugnon, ne partez pas. De grâce, ne faites pas ce cadeau aux quelques cafards de soupirail qui profitent de l’anonymat des blogs (que j’ai vertement dénoncé dans un commentaire du Matin dimanche, le 26 novembre 2006) pour suinter l’injure et l’invective.

     

    Sans être ni Vert, ni exagérément féministe, je respecte infiniment ce que vous êtes. Votre voix, votre sensibilité, votre intelligence doivent demeurer sur la toile des blogs.

     

    Pour ma part, j’ai posé trois conditions à la publication des commentaires sur mon blog :

     

    1) Aucune insulte. Je refuse même la familiarité, le tutoiement, sauf de la part de ceux qui je tutoie dans la vie.

     

    2) On peut tout dire, mais en le signant. Il y a deux ou trois mandrins d’arrière-bosquet qui fleurent à plein nez la pestilence d’un pseudonyme, ou d’une anagramme que, passionné de lettres, je décèle assez vite.

     

    3) Le commentaire doit porter sur le sujet traité dans mon billet.

     

    A partir de là, ces trois conditions respectées, liberté totale. Que volent, fusent et s’entrechoquent les idées !

     

    Madame Bugnon, je vous demande de rester. Si les gens de qualité laissent ce bel espace de libre expression aux professionnels de l’opprobre et de l’insulte, c’est l’univers éditorial dans son entier qui s’en trouvera appauvri.