Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Karl et Léon

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 22.05.24

 

L’économie mondialisée, non merci ! Les groupes planétaires, déracinés, non merci ! L’économie doit être celle d’une communauté d’hommes et de femmes, elle doit les servir, améliorer leurs conditions, aider à leur émancipation. Depuis plus de trente ans, un ultra-libéralisme destructeur de tout lien social, construit sur le seul profit et le seul rendement de l’action, ravage nos sociétés. Nous devons en finir avec ce fléau, et réinventer le concept d’économie nationale.

 

Une économie, au service des hommes et des femmes du pays. Tournée vers eux, vers le marché intérieur, circuits courts, respect de l’environnement, normes sociales élevées pour les travailleurs. Une économie, au service des êtres humains.

 

Je suis utopique ? Non, j’ai lu deux auteurs. Le premier, c’est Karl Marx. Dans un contexte autrement difficile que celui d’aujourd’hui, alors que les enfants travaillaient dans des mines, il plaidait en ce sens. Le second, c’est le Pape Léon XIII (1878-1903). A sa manière, dans un langage habité par l’esprit, dégagé du matérialisme, il tente une réponse chrétienne, non-marxiste, à la question ouvrière. C’est sa lumineuse Encyclique Rerum Novarum, publiée en 1891. Le style, les références, l’inspiration, sont différents. Mais sur le fond, les points de jonction avec Marx sont innombrables. Lisez Marx, Et Lisez Léon XIII. Et renvoyez les ultra-libéraux à leur Veau d’or.

 

Pascal Décaillet

Les commentaires sont fermés.