Commentaire publié dans GHI - Mercredi 24.04.24
Depuis la chute du Mur de Berlin, 9 novembre 1989, l’Europe a été entraînée par un mauvais vent ultra-libéral. Atteinte aux services publics, mépris de l’Etat, jouissance paroxystique à l’idée de l’argent facile, destruction des frontières. C’est la droite de casino, des golden boys, des boursicoteurs professionnels. On laisse tomber l’industrie, on la délocalise, on ignore les paysans. On spécule. On lance des « start-ups » qui se cassent la gueule après deux ans. On licencie. On privatise les bénéfices, On étatise les pertes. Un seul mot, pour résumer ça : dégueulasse.
Vous savez que j’appelle à une Autre Droite. Pour un Etat fort, mais rigoureux dans ses dépenses, surtout pas tentaculaire. Pour la frontière. Pour la protection de nos travailleurs suisses, de nos paysans, de nos produits agricoles. Pour refaire une industrie digne de ce nom, comme l’entreprirent les radicaux, au 19ème siècle.
Surtout, une droite populaire, joyeuse, fraternelle, sociale. Une droite choucroute, pas caviar. Des assurances sociales d’Etat, fortes, gérées avec rigueur, au service de tous. Pour les jeunes, la formation et l’emploi. Pour les aînés, la dignité, le respect. Pour les malades, des soins de qualité, avec des primes abordables, échappant aux requins du privé. Une droite qui se soucie du peuple suisse, ces hommes et ces femmes qui travaillent d’arrache-pied. Et méritent la solidarité nationale.
Pascal Décaillet
Commentaires
Encore une fois bravo même si la gauche et l'opinion dominante vous traitera de facho !