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Fonctionnaires, n'ayez pas l'insolence de vous plaindre !

 
Sur le vif - Jeudi 25.04.24 - 16.28h
 
 
La nouvelle répartition des cotisations au 2ème pilier, annoncée hier par le Conseil d'Etat, est totalement légitime et justifiée.
 
Jusqu'ici, l'employeur paye deux tiers des cotisations, l'employé un tiers. Nouvelle répartition : 58% employeur, 42% employé.
 
C'est encore largement privilégié par rapport au privé !
 
Et les petits entrepreneurs indépendants ! Faut-il rappeler qu'ils financent, à eux tout seuls, la totalité des cotisations AVS, et la totalité de leur Caisse de pension, s'ils choisissent d'en prendre une.
 
Je suis moi-même, depuis 18 ans (6 juin 2006), l'un de ces entrepreneurs. Je sais ce que cela veut dire, très concrètement. A eux de payer seuls le système de retraite, la perte de gain, l'assurance-accidents, sans compter les charges inhérentes à l'entreprise : loyer, transports, TVA, taxe professionnelle, etc.
 
Alors, de grâce, que les fonctionnaires ne s'avisent pas de se plaindre, ce serait d'une indécence crasse ! "L'employeur", qui leur finance si généreusement les prestations sociales, ça n'est pas le Conseil d'Etat. Ce ne sont pas les députés. Ces gens-là se contentent de distribuer l'argent qui n'est pas le leur.
 
Alors, il vient de qui cet argent ? Mais des contribuables, pardi ! Les 64% de gens qui payent des impôts à Genève. Au premier plan desquels, ces fameuses classes moyennes, que je défends ici, bec et ongles, depuis tant d'années. Et plus encore, ces fameux entrepreneurs indépendants : tondus à longueur d'années, ils le sont encore, au premier rang, pour financer les salaires des fonctionnaires.
 
Il y a un moment où le cercle vicieux, toujours au détriment des mêmes, devient insupportable.
 
 
Pascal Décaillet
 

Commentaires

  • Ajoutez à votre excellente défense des indépendants qu'ils n'ont pas un salaire qui tombe à la fin du mois (pour un fonctionnaire, il faut presque avoir tué père et mère pour que la machine s'arrête) : ils ont un revenu, ce qui est très différent, parce qu'il peut augmenter parfois, si les affaires sont bonnes, mais peut aussi tomber à zéro dans le cas contraire. Et cela sans qu'ils n'y puissent rien : un vigneron qui voit sa récolte anéantie par le gèle par exemple. Mais ces indépendants n'ont pas de syndicat, payé pour les défendre et pour les présenter en victimes...

  • "que les fonctionnaires ne s'avisent pas de se plaindre", bravo pour oser le dire. C'est courageux de faire face à la citadelle des fonctionnaires et surtout à leur syndicat.

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