Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'arrogance SSR, ça suffit !

 
Sur le vif - Lundi 20.11.23 - 12.32h
 
 
"Une redevance à 300 francs, ça ne suffit pas", a le culot de nous dire la SSR. Et bien sûr, le 12.30h RSR ouvre immédiatement son édition d'aujourd'hui avec cette info de pure propagande interne. Sans lui opposer le moindre contre-avis.
 
Suffire à quoi ? En vertu de quel mandat ? Quelles missions ? Quels objectifs d'entreprise ?
 
L'initiative demande une redevance à 200 francs, contre les 335 actuels. Le Conseil fédéral propose 300, effleurant superficiellement la poire sans même la couper. Et même cette ridicule concession d'un gouvernement sans vision, la SSR la refuse ! Dans l'ordre de l'arrogance, elle se surpasse.
 
La vérité, c'est qu'il faut d'abord voter l'initiative : redevance à 200 francs. Et, dans une seconde phase, lancer la bataille pour une suppression générale, sur le territoire suisse, de toute aide à la presse. Pas un seul centime d'argent public : en aucun cas, les contribuables n'ont, en plus de leurs impôts déjà délirants, à débourser pour des médias.
 
Quant à la redevance, il faut, à terme, en supprimer le principe même, comme je le préconisais dans un texte récent. La consommation de médias doit s'opérer en vertu du principe de l'offre et la demande. Dieu sait si je ne suis pas libéral, et si je défends l'Etat. Mais, en matière de médias, l'Etat n'a strictement rien à faire : ça n'est tout simplement pas son domaine d'action. Toute intrusion de sa part est intéressée, paternaliste, malsaine.
 
La SSR pourra parfaitement continuer d'exister. En proposant, par exemple, un abonnement annuel au prix de l'actuelle redevance, ou au prix qu'elle choisira, pour l'ensemble de ses programmes. Ou des paiements fragmentés, par tranches. Enfin, elle fera comme elle voudra. Comme toute entreprise au monde, qui produit des prestations, annonce un prix. Et les gens accepteront de payer ce prix. Ou non.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Comme tout le monde je suis exaspéré par la tonalité gauchiste de la RTS. J'ai voté oui à l'initiative No Billag. Je voterai oui aussi à cette baisse de la redevance, même si elle est insuffisante. Il faut couper les ailes à cette institution de propagande gauchiste. Mais j'ai constaté que le peuple suisse ne veut pas s'en passer. Il est attaché à certaines institutions par un réflexe profondément conservateur. De même il est attaché à l'armée, aux CFF, à la Poste et au cirque Knie. Pour les mêmes raisons, il était attaché à Swissair. Il faut donc respecter ce réflexe conservateur du peuple. Il faudrait simplement que la vraie droite reprenne le contrôle et veille à écarter de la SSR les frères trois points et les gauchistes (ce qui revient au même aujourd'hui) . Et alors tout ira bien. La majorité des journalistes, qui sont essentiellement suivistes, et conformistes, s'apercevront alors subitement qu'ils ont toujours été de droite et ils changeront vite de ton. S'ils sont gauchistes aujourd'hui, ce n'est pas par conviction. C'est pour plaire à leurs chefs, du genre Roger de Weck & Cie. Les gauchistes indécrottables, il faudra les virer tout simplement. Comme président de la SSR je propose des gens comme Oscar Freysinger, Ueli Windisch, éventuellement Pascal Décaillet.

  • j'abonde en votre sens

    en effet, lors des votations Billag - Serafe, j'ai eu qqs discussions houleuses avec des pro Pravda télévisuelle

    je disais que ce n'était pas au peuple de payer pour cet organisme, mais aux consommateurs à s'offrir un abonnement

    pour le producteur de contenus, il a une source pécuniaire et se doit de garder une qualité pour ne pas perdre ses clients

    les clients soutiennent la production pour avoir un contenu qui leur plait

    depuis nous avons vu des plateformes de streaming, Netflix et les autres, qui sont sur abonnements, et les gens paient pour les voir

    il y a des modèles économiques viables, même si ce secteur est arrivé à maturité et que le marché se repositionne

    donc avec la Pravda, nous ne sommes pas dans un cas d'assurance où on thésaurise collectivement pour un malheur futur, et être soutenu lorsqu'il arrive

    vu le climat anxiogène ces dernières années, chacun regardera ses priorités budgétaires, par ex s'il préfère se chauffer / manger ou regarder la Pravda

    les paris sont ouverts ....

  • Je serais légèrement plus indulgente. Lorsque certains journalistes de la RTS veulent faire un excellent travail, ils en sont tout à fait capables. Comme exemple, je prendrais M. François Ruchti qui a eu le courage d'enquêter sur l'Abbaye de St-Maurice et qui a révélé lors de la dernière émission de Mise au Point les abus sexuels exercés sur des jeunes enfants par des chanoines sans vergogne. Concernant la RTS, il y aurait beaucoup à dire sur le fait que de trop nombreux journalistes manquent de liberté de ton. C'est beaucoup moins le cas des journalistes de radio.

  • « La vérité, c'est qu'il faut d'abord voter l'initiative : redevance à 200 francs.»

    Peu importe le montant... Mais évidemment quand c'est obligatoire, 200 francs c'est déjà plus abordable que 335 francs.

    Personnellement, je suis pour le principe: "Qui commande et qui consomme paie".

    Un retour en arrière serait donc bienvenu: Passeraient à la caisse tous les détenteurs de téléviseurs et de récepteurs audio. À l'époque on taxait ces équipements avec une vignette à coller à l'arrière. Aujourd'hui, on pourrait par exemple utiliser le principe de la vignette pour répertorier les équipements des ménages soumis à la redevance.

    Et s'agissant des équipements informatiques (smartphones, tablettes, laptop, etc.); il est quasiment impossible de voir ou d'écouter un programme sans être abonné à un opérateur de téléréseau.

Les commentaires sont fermés.