Commentaire publié dans GHI - Mercredi 20.10.21
« Transition écologique » : la majorité gouvernementale de gauche, à Genève, n’a que ces deux mots à la bouche ! Ses représentants nous les brandissent dans tous les débats consacrés aux Finances cantonales. Les chiffres, on les connaît : 460 millions de déficit prévus au Budget 2022 ; 12,8 milliards de dette. En clair : l’Etat n’a plus un sou ! Il doit emprunter pour vivre. Si les taux d’intérêts remontent, c’est la banqueroute.
Mais peu importe ! La gauche gouvernementale ne s’en émeut pas le moins du monde. Elle garde le sourire, et nous promet la « transition écologique ». Alors, pour ma part, chaque fois que j’accueille l’un de ses représentants pour des débats, j’essaye d’en savoir plus. Poliment, je demande : « La transition écologique, c’est quoi, au juste ? ».
La réponse, hélas, est encore plus imprécise que lorsqu’on interroge les mêmes personnes, depuis des années, sur un autre mantra : la « transition énergétique », censée remplacer sans tarder le nucléaire par des « énergies renouvelables ». Dès que les questions deviennent concrètes, les réponses sombrent dans l’abstrait, le slogan. Bref, une coquille vide.
Et il y a pire : pendant que nos édiles de gauche rêvent la « transition », les matières premières et les énergies viennent à manquer. Dans toute l’Europe, le problème commence à se poser. C’est du lourd : il en va de nos vies quotidiennes. La France parle déjà de garder le nucléaire, en le modernisant. L’Allemagne revient à son bon vieux charbon, qui a fait sa puissance depuis 250 ans. Mais chez nous, on nous balance du rêve. Le réveil sera difficile.
Pascal Décaillet