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Laissons l'écume vivre sa vie d'écume

 

Sur le vif - Mardi 05.02.19 - 14.40h

 

De même que le propos prime sur l'apparence, l'énergie du verbe sur l'artifice de l'adjectif, l'analyse politique doit considérer en priorité les mouvements lourds, les tendances de fond. Elle ne doit s'attarder ni sur les personnes, ni sur l'anecdote, ni sur le futile.

 

Ainsi, les mois perdus à pérorer sur un seul conseiller d'Etat, pour l'attaquer ou pour le défendre, apparaissent comme particulièrement vains face à des dossiers comme l'avenir de la retraite des fonctionnaires (CPEG) ou la réforme de l'imposition des entreprises (RFFA).

 

Les médiateurs survivront, pour peu qu'ils soient capables de faire survivre le sens. Et non de provoquer l'évaporation de ce dernier par l'omniprésence de l'anecdote.

 

Privilégions à fond les thèmes sur les personnes. Traitons les sujets qui concernent en profondeur les gens. Laissons l'écume vivre sa vie d'écume. Quelque part, dans les horizons perdus de la surface.

 

Pascal Décaillet

 

 

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