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Les Pieds Nickelés font la planque

 

Sur le vif - Samedi 20.07.13 - 09.28h

 

Décidément, la Nickellerie Pédestre française ne recule devant rien. On savait déjà la Suisse sous intense surveillance des agents de Paris. On apprend ce matin, par la Tribune de Genève, que quelque Filochard ou Ribouldingue de fortune aurait été surpris en train de faire la planque devant la banque Pictet, pour noter les numéros de plaque des clients français. La planque devant l’entrée d’une banque ! Où chacun sait que le taux de caméras au mère carré relègue Hollywood au rang d’amateur.

 

L’affaire est simple. Ou bien nos Pieds Nickelés ont agi de leur propre chef (nul doute, d’ailleurs, que leurs chefs s’en désolidariseront). Ou bien on arrive à établir qu’ils étaient en mission. Et là, ce serait, au cas il en serait encore besoin, la confirmation de la logique de guerre lancée contre notre pays par la France.

 

Là où il y a opération de renseignements, aussi flagrante de surcroît, nous ne sommes plus dans le gentil concert des nations avec jolis drapeaux de l’ONU et courbettes dans le petit monde international de Genève, qui n’est qu’un mirage, mais bel et bien dans la naturelle sauvagerie des rapports entre Etats. Dès que les choses deviennent difficiles. Par exemple, dès que les caisses de l’un d’entre eux sont vides.

 

Dès lors, le seul langage avec un pays qui use de telles méthodes ne peut être que celui de la plus extrême des fermetés. Au besoin, sans états d’âme, brandir des rétorsions. Au hasard, mettre sur la table une réforme de la fiscalité des frontaliers pourrait être une piste rafraîchissante. Dans la logique des courbettes, on se courbe. Dans la logique de guerre, on fait la guerre.

 

 

Pascal Décaillet

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