Sur le vif - Lundi 15.08.11 - 15.11h
Incroyable, le record mondial de crachat dans la soupe que nous révèle ma consoeur Aurélie Toninato, sur le site de la Tribune de Genève, en fin de matinée ! Sur la page « 1er Août » de l'agenda universitaire 2010-2011, la définition suivante : « Fête nationale en Suisse, terre de racisme et d'intolérance ».
L'éditeur responsable ? La CUAE (Conférence universitaire des associations d'étudiants), à côté de laquelle, de toute éternité, même les syndicats de pédagogues en sandales font figures de noires phalanges. Et ce fameux agenda, dûment stipendié par l'Alma Mater, à travers un fonds alimenté par les taxes universitaires !
Cette affaire appelle, au plus vite, les réactions suivantes : plus un seul centime d'argent public pour cet agenda. Une condamnation vive et sans appel du Recteur (aura-t-il ce courage ?). Faut-il rappeler que l'Université vit d'argent public, celui de nos impôts ? Qu'elle représente le Canton de Genève, et, à travers lui, la Confédération helvétique tout entière. En aucun cas, les plus hautes autorités académiques ne peuvent laisser insulter le pays. Si elles n'ont pas la trempe de réagir, qu'elles se démettent.
Et si c'est de l'humour, on invitera les charmants auteurs de cette si délicieuse phrase à aller s'essayer au même second degré dans des pays comme l'Iran ou la Syrie. Histoire de soupeser et de comparer un peu les différents degrés de « tolérance ». Vivifiante perspective, non?
Pascal Décaillet