Liberté - Page 55
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Alberto Velasco : un grand républicain au perchoir !
Sur le vif - Jeudi 02.05.24 - 18.18hAlberto Velasco est Président du Grand Conseil. Je veux juste dire ici mon émotion, et le féliciter chaleureusement.Voilà un homme qui, depuis sa jeunesse, se bat pour des idées.Voilà un homme républicain, profondément, passionnément. Attaché aux valeurs fondamentales de la République, très loin du Marécage associatif, approximatif, hélas trop présent à Genève. Velasco est socialiste : il pourrait être radical. Sous ma plume, c'est un compliment. Radical, tendance 1848 : l'Etat, les institutions, la mission de contrôle des Parlements, le social. Pas le sociétal, le social !Alberto Velasco est socialiste, je ne le suis pas. Mais en cet infatigable combattant, donnant toute sa vie à l'action publique, je reconnais un homme de première valeur.Je lui souhaite une excellente année présidentielle, et félicite Mme Zuber de la qualité de sa présidence sortante.Pascal Décaillet -
Un Genevois sur 200
Sur le vif - Jeudi 02.05.24 - 13.02h2'500 personnes, à Genève, ont défilé hier pour le 1er Mai.Fort bien.Notre Canton compte un peu plus de 500'000 habitants.2'500 sur 500'000, cela fait un manifestant pour 200 habitants.Hier donc, sur 200 habitants du Canton de Genève, un a manifesté. Et 199 n'ont pas manifesté.C'est clair. Précis. Factuel. Irréfutable.Dans la foulée, une question : ces rituels de la gauche, aux accents de Fête-Dieu des camarades, avec leur liturgie toujours recommencée, ont-ils d'autre valeur représentative que de permettre à la cléricature des partis de gauche, socialistes notamment, de se faire valoir ? Et aux candidats 2025 de bien se montrer ?Comme tels notables, naguère, s'affichant dans l'immédiate proximité des Saintes Reliques. Celles que l'on sort une fois par an. Le jour où saigne le Saint Patron.Pascal Décaillet -
Reconquista
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 01.05.24
Depuis le paléolithique supérieur, la gauche domine la Ville de Genève. Notamment le Conseil administratif (exécutif), avec ce quatuor de gauche (sur cinq), en place depuis si longtemps qu’il y semble de droit divin, intouchable.
Eh bien, non ! En politique, rien n’est acquis pour l’éternité. Si la gauche a le pouvoir depuis si longtemps, c’est qu’elle s’est donné les instruments pour cela : réseaux, organisation, discipline de vote au moment des élections, connaissance du terrain. Ce sont là de vraies qualités politiques, il faut le reconnaître.
Alors, la Reconquista de droite ? Pour le printemps 2025, ou pour les calendes grecques ? Rien n’est joué. La droite a des atouts, à commencer par d’excellents candidats (à la candidature), comme Natacha Buffet-Desfayes, brillante députée, et Pierre de Boccard pour le PLR, Alexandre Chevalier pour l’UDC. Liste non-exhaustive : la droite municipale ne manque pas de jeunes talents. Nous citerons les autres dans les semaines qui viennent.
Reste l’essentiel : la droite, pour quelle politique ? Quelle cohérence ? Quelles vertus, qui feraient défaut à la gauche ? Quelle vision, pour Genève ? Surtout, quelle stratégie d’ensemble ? Quelle garantie de cohésion dans les rangs, force de la gauche, faiblesse légendaire de la droite ? Le ballet des candidatures, c’est bien. La puissance d’une cohérence commune, c’est une autre paire de manches. Cette campagne sera passionnante.
Pascal Décaillet