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Liberté - Page 396

  • Les illuminés de la 27ème heure

     
    Sur le vif - Mercredi 06.01.21 - 18.50h
     
     
    Les revoilà, les éternels retardataires ! Les illuminés de la 27ème heure ! Nous avons, pour notre part, passé l'année 2020 à condamner la dictature sanitaire, dans les Cantons comme à Berne, défendre les cafetiers, restaurateurs, hôteliers et commerçants. Les retardataires, eux, ont passé la même année à nous faire la morale ! Au nom du respect qui serait dû à l'autorité. Comme si les exécutifs devaient être respectés en soi, comme sous l'Ancien Régime les patriciens, indépendamment de leurs actes.
     
    Et les voilà enfin, les éternels retardataires, qui commencent à dire la même chose que ce que nous avancions, nous, pendant toute l'année 2020 ! Je leur souhaite évidemment la bienvenue. Mais je les invite, la prochaine fois, à exercer leur lucidité, face au pouvoir en place, un peu plus en direct, en simultané avec les abus de pouvoir des exécutifs. Et un peu moins avec six ou neuf mois de retard.
     
    Je les invite, dans la foulée, à réfléchir à la notion de respect de l'autorité. Et à éviter de verser, en la matière, dans toute espèce d'absolutisme.
     
    Aux éternels retardataires, je préfère encore mes adversaires. Ceux qui, dès le début, étaient d'accord avec le confinement, les mesures de fermeture, la mise en ruine de notre économie. Je combats certes férocement leur point de vue, mais eux, au moins, sont cohérents.
     
    Pour ma part, je continuerai, avec éveil et passion, de proposer des décryptages sur la vie politique, les enjeux de pouvoir, les réalités sous les apparences et les paravents. Je continuerai donc à me faire des ennemis. Ca tombe bien, je suis un combattant.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Hugo et Richard : deux génies, comme deux silex

     
    Sur le vif - Mercredi 06.01.21 - 15.58h
     
     
    L'un des prochains épisodes de ma Série Allemagne (j'y travaille ces temps, sur une quinzaines de thèmes en parallèle) : le couple prodigieusement fertile formé par deux génies, le musicien munichois Richard Strauss (1864-1949), l'un des plus grands, et le poète et dramaturge viennois Hugo von Hofmannstahl (1874-1929).
     
    Fruits de ces deux esprits fulgurants : Elektra (1908), Der Rosenkavalier (1910), Ariadne auf Naxos (1916), Die Frau ohne Schatten (1917), Die ägyptische Helena (1927), Arabella (1932).
     
    C'est Bernhard Boeschenstein, il y a 42 ans, qui m'a initié, en profondeur, au second. Et la vie qui, depuis toujours, m'a jeté dans la musique du premier. Et pas seulement ses opéras ! Toute l'oeuvre !
     
    Dans mon texte, je tâcherai d'expliquer le miracle de la rencontre entre la versification de Hofmannstahl et la prosodie musicale de Strauss. Et de reconstituer l'horizon d'attente du public musical viennois, au tournant des deux siècles.
     
    Une rencontre sublime, entre ces deux créateurs. Comme Brecht et Kurt Weill. Alban Berg et Frank Wedekind. Mozart et Lorenzo da Ponte.
     
    Hugo et Richard : épisode à paraître dans les mois qui viennent, je ne sais trop quand. Mais ce sera, dans mon processus intérieur, une étape décisive. Par rapport à des émotions littéraires de ma jeunesse. Et musicales, de toute ma vie.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Bêlent, bêlent, bêlent...

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 06.01.21

     

    L'expression "études genres", sans la particule "de", n'est tout simplement pas du français. Elle n'a aucune espèce de justification grammaticale. Si j'avais à l'utiliser (ce qui n'est absolument pas dans mes intentions, pour le temps qu'il me reste à vivre), je refuserais de bêler cet anglicisme.

     

    Car ils bêlent, les blancs moutons, le long des golfes clairs ! Ils bêlent, ceux qui, par peur de la terreur intellectuelle de certains milieux féministes ultras, se contentent de reproduire leur sabir. Le choix d’un langage n’est jamais un acte gratuit. Il détermine une allégeance. Il indique une subordination. Il y a des mots qui ressemblent à des génuflexions devant le suzerain du temps, telle mode intellectuelle par exemple.

     

    De la même manière, vous ne m’entendrez pas vous parler de « transition énergétique », « transfert modal », ou « rupture de charge ». Pas plus que « d’urgence climatique », et autres incantations du Catéchisme Vert. Leur langage n’est pas le mien. Leur vision du monde, non plus. Ils ont leurs mots, j’ai les miens.

     

    J’invite chacun de nous à s’exprimer selon son cœur, selon son style, selon son âme. Mais surtout, que ton verbe soit le tien ! Qu’il surgisse de toi, de tes entrailles, tes joies, tes colères. Que ton langage à toi ne ressemble à aucun autre ! Pour ma part, toute authenticité originale me convient. Et toute duplication, tout plagiat, tout emprunt à des meutes grégaires, me révulsent.

     

    Pascal Décaillet