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Liberté - Page 394

  • Blanc bonnet, bonnet blanc

     
    Sur le vif - Samedi 09.01.21 - 12.33h
     
     
    Pour moi, un candidat de droite qui accepte la dette, face à une candidate de gauche qui (par nature) accepte la dette, c'est blanc bonnet, bonnet blanc.
     
    Deux candidats qui se sont déjà rangés (l'un par une surprenante conversion, l'autre par orthodoxie) au défaitisme financier des deux dernières années de législature. La première, à droite, à se convertir fut l'actuelle Ministre des Finances. Le ton était donné. L'ampleur du passage dans l'autre camp, sans ambiguïté. On l'a vécu à la Mobilité, on l'a vécu aux Finances : de facto, l'actuel Conseil d'État est déjà à gauche !
     
    Cette politique de l'endettement constamment creusé n'est pas la mienne, vous le savez pour me lire depuis des années. Je ne veux pas qu'on taxe encore plus les classes moyennes, les indépendants, les petits entrepreneurs, les gens qui se lèvent le matin pour aller bosser.
     
    Je n'attends rien de la gauche. Et je constate le passage de la droite libérale (dont je n'ai jamais rien attendu, sauf justement en matière de rigueur financière) dans l'autre camp.
     
    Blanc bonnet, bonnet blanc. Dans les deux cas, davantage d'impôts pour les classes moyennes. Je voterai donc pour Jacques Duclos, le 7 mars.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Commerçants et restaurateurs, 2021

     
    Sur le vif - Vendredi 08.01.21 - 15.52h
     
     
    Je suis contre toute espèce de parti politique. Mais il faut, à Genève et en Suisse, un grand mouvement national, peu importe l'étiquette, qui soutienne les indépendants, les toutes petites entreprises, les artisans, les commerçants, les cafetiers, les restaurateurs. Quelque chose qui ressemble à la vague poujadiste de 1956, en France. Ce mouvement doit surgir d'en bas. Surtout pas des appareils actuels, trop occupés à se maintenir dans la toile du pouvoir.
     
    Un mouvement pour faire de la politique active, citoyenne, efficace. Obtenir des résultats, sur des objectifs précis. Et surtout pas pour présenter des candidats à des élections ! On en a soupé, du cirque électoral !
     
    La politique, c'est l'affaire de tous. Toutes les citoyennes. Tous les citoyens. Elle doit être une affaire de thèmes, pas de personnes.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Au service du peuple !

    Sur le vif - Vendredi 08.01.21 - 13.54h
     
     
    On élit des gens pour qu'ils agissent. Pas pour qu'ils nous disent : "Je suis élu".
     
    On les élit pour qu'ils fassent. Pas pour qu'ils soient.
     
    On les élit, dans les Parlements, pour qu'ils se mettent au service du peuple. En fonction des engagements qu'ils ont pris.
     
    On ne les élit pas pour qu'ils forment, entre eux, une corporation. Une amicale des élus.
     
    Terrible signal, que celui de ce tutoiement généralisé !
     
    On les élit pour qu'ils contrôlent le gouvernement. Y compris les ministres de leur propre parti. Un parlementaire n'a pas à constituer le fan's club d'un quelconque magistrat exécutif.
     
    On les élit pour qu'ils soient teigneux, dérangeurs, fouineurs, emmerdeurs. Au service du peuple ! Pas de leurs appareils partisans. Pas de leurs coteries.
     
    Au service du peuple !
     
     
    Pascal Décaillet