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Liberté - Page 189

  • Zigomars

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 01.03.23

     

    Coûts de la santé, retraites, mouvements migratoires, approvisionnement en énergie : le sondage national Tamedia, publié ce lundi 27 février, est sans appel. Il rétablit enfin les vraies préoccupations de nos compatriotes, en Suisse, dans un ordre qui n’a rien à voir avec la mode sociétale, celle des bobos, des chercheurs en sciences sociales de l’Université de Lausanne, omniprésents dans nos médias de Suisse romande, ou du grand Marais centriste qui prétend abolir la gauche et la droite.

     

    Prenez les migrations. Il existe encore une bande de zigomars, en Suisse, qui refusent tout débat sur le sujet. Il faudrait le taire. Enterrer la décision du peuple et des cantons, le 9 février 2014, sur l’immigration de masse. S’étouffer de silence, dès qu’un commensal, dans un banquet, s’aventure à évoquer les problèmes posés à notre pays par une pression migratoire trop forte. Bref, il faudrait noyer le problème. Et se la coincer.

     

    Eh bien cher amis, ça n’est pas mon genre. Les problèmes, on en parle. Toutes les opinions ( je dis bien : toutes), on les laisse s’exprimer. La colère du peuple face à la trahison des clercs, on ne l’empêche pas de surgir. Le bobo douillet, on lui apprend à vivre. Les belles voix graves, noires de fureur, on les laisse poindre. On ne censure pas. Les gens qui se lèvent le matin pour aller bosser, triment toute leur vie, ne parviennent pas à mettre un sou de côté, on les laisse gueuler, eux aussi. Et cette fois, enfin, on les écoute. Bonne semaine !

     

    Pascal Décaillet 

     

  • La raison du plus fort

     
    Sur le vif - Mercredi 01.03.23 - 16.32h
     
     
    Je n'ai jamais cru, une seule seconde, au "droit international".
     
    Il n'existe pas de droit international. La politique est un rapport de forces, d'une violence inouïe. Elle l'est à tous les niveaux, parce qu'elle implique le jeu du pouvoir entre les humains, dans toute sa noirceur.
     
    On a commencé à parler de "droit international", surtout, à partir de 1919, après l'horreur absolue de la Grande Guerre. Ce fut Versailles, la loi du vainqueur, la folie d'un Clemenceau qui imposa (contre Wilson) à l'Allemagne des "Réparations" dont on connaît les conséquences. On a fondé la SDN, dont on a pu savourer l'efficacité.
     
    On nous a gargarisés de "droit international" depuis 1945. En réalité, un édifice occidental, satellitaire à l'hégémonie des Etats-Unis d'Amérique.
     
    On nous a bassinés de "droit international" pendant toutes les Guerres balkaniques, dans les années 1990. En vérité, la Pax americana ! Sur les bancs des accusés, toujours les Serbes. Il fallait un alibi judiciaire pour justifier la création d'un Grand Méchant par Washington, qui voulait juste avancer ses pions économiques (et énergétiques !) dans les Balkans.
     
    Il n'existe pas de "droit international". Il n'existe, comme dans la fable du loup et de l'agneau, que la raison du plus fort.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Laisser croupir nos retraités, c'est dégueulasse !

     
    Sur le vif - Mercredi 01.03.23 - 14.25h
     
     
    On déverse des sommes colossales dans le gouffre à millions de l'asile. Et on refuse le moindre geste dans l'adaptation des rentes de nos retraités. C'est purement et simplement dégueulasse.
     
    Nos retraités, j'insiste sur le possessif. Parce qu'il est affectif, il indique une communauté nationale d'appartenance, en allemand on dit "Gemeinschaft".
     
    Les nôtres, oui. Nos pères, nos mères. Nos compatriotes. Le lien du sang, celui de la Patrie. Cette communauté doit être placée en tête de nos priorités, en termes de solidarité.
     
    Aujourd'hui, c'est le contraire. On sanctifie l'Autre, on laisse croupir le Nôtre. C'est immonde. C'est contraire à tout ce qui fonde l'instinct national, l'essence même d'un pays. Car il faut délimiter, il faut des frontières, le "monde" n'existe pas, ni "l'universel" : seul existe l'instinct de survie de communautés rivales. Le reste, c'est du pipeau, du catéchisme, de la floraison d'utopie dans nos âmes en jachère.
     
    D'abord, les nôtres. Et parmi les nôtres, les plus fragiles. Nos personnes âgées en font partie : leurs conditions de vie doivent être impérativement améliorées. Oui, on commence par ça. Et après, SEULEMENT APRÈS, on envisage éventuellement de soulager la misère du monde.
     
     
    Pascal Décaillet