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Liberté - Page 134

  • Onze points sur le Proche-Orient

     
    Sur le vif - Mardi 10.10.23 - 10.50h
     
     
    Toute prise de parole sur la situation actuelle au Proche-Orient devrait tenir compte des onze points suivants :
     
    * Connaissance personnelle du terrain.
     
    * Connaissance historique, en profondeur, bien avant mai 1948.
     
    * Appréhension de l'extrême complexité de tout ce qui touche à la région.
     
    * Respect pour TOUS les peuples de la région, je dis bien TOUS.
     
    * Privilégier l'analyse sur l'émotion.
     
    * S'abstenir de réagir à chaud, sur le moment, à tel ou tel acte, de tel ou tel belligérant, engendrant des horreurs.
     
    * Ne pas confondre analyse politique avec émotion humanitaire.
     
    * Nous, Suisses, garder le contact avec TOUS. N'ostraciser personne. Penser à la solidité de notre réseau, à long terme. Nous tenir à disposition pour des pourparlers. Dans ce cas, accueillir TOUS les belligérants.
     
    * Demeurer neutres, dans le sens le plus actif, le plus créatif, de ce mot. Parler à tous. Ne pas nous aligner sur un impérialisme. Nous méfier des doxas d'un moment, nées de l'émotion, et pouvant parfaitement changer en fonction de la situation sur le terrain.
     
    * Pour les élus exécutifs, à Berne comme dans les Cantons : retourner sept fois sa langue avant de prendre parole, accorder un soutien, une sympathie. Penser à ceux de l'autre camp. Les victimes civiles sont des deux côtés.
     
    * La Suisse prend ses positions en fonction de son chemin démocratique. Non en obéissant à une pression externe. Encore moins, à une pression interne.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Silence, les patrons des Caisses!

     
    Sur le vif - Dimanche 08.10.23 - 11.26h
     
     
    11.26h - Marre de voir les médias s’abreuver à la parole, présentée comme oraculaire, du « CEO du Groupe Mutuel » !
     
    Marre, au passage, du snobisme anglophile de ce mot « CEO » !
     
    Marre de l’obédience des journalistes devant les puissants !
     
    C’est aux citoyennes et citoyens suisses, ou à leurs représentants à Berne, de réformer notre système d’assurance-maladie , qui est à bout de souffle.
     
    Il est au bout du rouleau, à cause de qui ? À cause de l’échec fracassant d’un libéralisme sauvage, né de la folie de profits des années 90, qui a pris les Suisses en otages d’une mise en concurrence de monstres financiers qu’on appelle « les Caisses ».
     
    Constitution de réserves scandaleuses, chasse aux bons risques, lobbying éhonté sous la Coupole fédérale, les Caisses, on ne veut tout simplement plus les entendre ! Les « CEO » des Caisses, avec leurs fantasmes sur le « catalogue de prestations », on ne veut plus les entendre. Ils nous ont précipités dans une faillite générale.
     
    La parole est maintenant aux citoyens. Au politique, au sens le plus large, le plus noble, le plus républicain : la maîtrise du destin, imposée par une majorité démocratique, dans l’intérêt de tous. Et non le profit d’une oligarchie.
     
    Notre système de santé a besoin d’un grand retour de l’Etat. Une assurance sociale, c’est un outil au service du plus grand nombre, pas une poignée de jetons pour les croupiers des casinos.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Vous reprendrez bien un peu de jus de citrouille ?

     
     
    Sur le vif - Mercredi 04.10.23 - 16.25h
     
     
    Cinq millions pour des "économies de chaleur" dans des bâtiments abritant les fonctionnaires de la Ville de Genève ! Le dernier communiqué de l'exécutif de la Ville est tout simplement délirant. C'est le gaspillage Vert des deniers publics, dans toute sa splendeur !
     
    La Ville doit être au service de ses citoyens, férocement économe de l'argent de ses contribuables. Elle est tout le contraire : au service d'elle-même, de sa propre machinerie. Et elle dilapide les deniers de ceux qui payent des impôts.
     
    Reste une question, un infime détail : dans un tout petit canton, comparable à celui de Bâle-Ville, à quoi sert au juste la Ville de Genève ? A part pratiquer éhontément son clientélisme de gauche ?
     
    Cet exemple, c'est exactement celui qui attend le Canton, si on laisse faire la loi sur l'énergie version Conseil d'Etat, qui veut jouer les maîtres d’œuvre de la "transition" avec l'argent des contribuables. Et c'est bien pourquoi la version du Grand Conseil, votée en parfaite légalité en septembre, est mille fois plus juste.
     
    Et c'est là le CŒUR DU PROBLÈME dans la décision scélérate du Conseil d'Etat, la pantalonnade de l'article 109.5 : une fantastique histoire de gros sous. Le Conseil d'Etat veut garder la haute main sur les contrats les plus pharaoniques. Les autres arguments, ceux qu'a tenté de faire valoir le Président Vert, c'est du jus de citrouille. Rien de plus.
     
     
    Pascal Décaillet