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Liberté - Page 1214

  • La question qui tue

     

    Sur le vif - Vendredi 23.12.11 - 11.06h

     

    "Un travailleur français domicilié en France qui perd son emploi et qui s'annonce à l'Office Cantonal de l'Emploi est-il considéré comme chômeur et bénéficie-t-il dès lors de la priorité qui doit être contrôlée par la commission ad hoc au même titre qu'un résident? Oui ou non." - Question posée, il y a une heure, par Mauro Poggia, député MCG et conseiller national, à la Garde Noire du ministre genevois des Affaires sociales. La réponse ne vous intéresse pas? Moi, si.

     

    On se donne combien de minutes avant d'avoir la première morsure, ici même, de leur habituel cerbère?

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Avez-vous déjà gavé un Mammouth ?

     

    Sur le vif - Jeudi 22.12.11 - 12.28h

     

    Les conseillers aux États, qui ont tellement besoin de la visibilité que leur offre le Mammouth, viennent de refuser sèchement, sans débat, l'idée de réduire à 200 francs (contre les 463 actuels) l'impôt déguisé de Ferme générale qu'on appelle pudiquement "redevance". Ils osent invoquer la pluralité des programmes!

    Comme si cette diversité, précisément, ne pouvait s'exercer qu'en gavant le service dit "public", et en asphyxiant toute tentative privée. La Chambre des Cantons dévoile une cruelle méconnaissance du terrain des médias: beaucoup de TV privées offrent davantage de débats politiques et citoyens que la SSR. Mais cela, nos douillets sénateurs refusent de l'entrevoir.

     

    Pascal Décaillet

     

  • L'âne qui miaulait - Conte du solstice


    Une décision du Conseil d'Etat, datant d'hier, nous amène à re-publier notre Conte d'Automne du 18.11.11. Animalement vôtre.

     

    Bon allez, supposons. Un âne, au milieu d'un pré. A quelques mètres de l'animal, Eric Stauffer et le ministre genevois des Affaires sociales.

    Stauffer : « Ceci est un âne ».

     

    Le ministre : « Mais non. Ceci est un chat. Vous êtes un âne, mon ami ».

     

    Stauffer : « Ceci est un âne, je maintiens ».

     

    Le ministre : « Vous vous enfoncez. Vous voyez des ânes partout ».

     

    Stauffer : « Dans le cas présent, j'affirme et répète qu'il s'agit d'un âne ».

     

    Un quotidien bleu : « Epatant, le délicieux petit chaton que vient de repérer notre ministre, dont il convient de rappeler ici toute l'excellence en nomenclature systématique du règne animal. Il a certes de grandes oreilles, mais c'est un chat, soyons-en sûrs ! ».

     

    Stauffer : « Je dis et maintiens que c'est un âne ».

     

    L'âne (car c'en est un) : « Mais qu'ont-ils tous à me contempler ? ».

     

    Le ministre, deux ans plus tard : « A la réflexion, le chaton pourrait, vu sous un certain angle, être perçu comme ressemblant en effet à un âne ».

     

    Stauffer : « A la bonne heure ! ».

     

    Le quotidien bleu : « Honneur à notre ministre, qui a, le tout premier, su reconnaître l'âne, sous de fallacieuses allures félines ! »

     

    L'âne : « Miaou ! ».

     

    Le cabinet du ministre : « Hi Han ! Hi Han ! ».

     

    Medeiros : « Ouarf, Ouarf ! ».

     

    Les mémés des Eaux-Vives : « Hosannah ! In excelsis ! ».

     

    Rideau.