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Sur le vif - Page 988

  • Une Feuille d'Avis bien subjective...

     

    Sur le vif - Samedi 29.10.11 - 17.11h

     

    Dans son édition d'hier, vendredi 28 octobre 2011, la Feuille d'Avis Officielle de la République et Canton de Genève publie les résultats des élections fédérales. Voici ce que la Chancellerie nous dit du nouvel élu Mauro Poggia, sorti premier avec 23'432 voix :

     

    « Avant-dernier du scrutin majoritaire pour le Conseil des Etats, Mauro Poggia réalise en revanche le meilleur score dans la course au Conseil national (élu au système proportionnel). Notons cependant que parmi les partis ayant obtenu des sièges, seul le MCG proposait deux fois le nom de chacun-e de ses candidat-e-s sur son bulletin pré-imprimé, ce qui est autorisé pour l'élection de la Chambre du peuple. »

     


    Un texte de la Chancellerie dans la Feuille d'Avis Officielle est censé présenter objectivement les choses, avec neutralité. Ca n'est guère le cas en l'espèce. Pourquoi juger bon de rappeler l'avant-dernière place de Mauro Poggia aux Etats, alors que le paragraphe précédent nous donnait déjà les résultats des six candidats à cette Chambre, et que nous sommes là dans le chapitre réservé au National ? Pourquoi, si ce n'est dans la maligne intention de diminuer le mérite général du candidat MCG ?

     

    Quant à l'affaire des deux mêmes noms cumulables, on peut en effet se quereller (ce fut le cas ici même, dans mon blog, et j'ai lu avec intérêt les interprétations des uns et des autres) pour savoir si cela (que tous les autres partis pouvaient faire aussi) explique ou non la première place de Poggia. Que s'entrechoquent les opinions, aucun problème. Mais je ne sache pas qu'il appartienne à la Chancellerie de venir amoindrir ainsi, dans un texte officiel, la première place du nouvel élu.

     

    On aimerait beaucoup savoir qui a rédigé ce texte. Qui en assume la responsabilité éditoriale. Juste cela, c'est tout.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Peut-on rénover le vent ?

     

    Sur le vif - Vendredi 28.10.11 - 09.53h

     

    Je me suis toujours méfié comme de la peste, en politique, de ceux qui prétendaient, à l'évidente lueur d'une opportunité, "refonder", rajeunir", "recentrer", "faire de la politique autrement". Ce ne sont pas des combattants, mais des cosméticiens. À cet égard, au-delà des idéologies, la fronde contre Ueli le Climatique m'apparaît avant tout comme un immense exercice d'opportunisme et de jeunisme. Les lames de fond des fronts politiques résisteront à ces vaguelettes.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Charles-Albert, Jean-Pascal, Maurice

     

    Jeudi 27.10.11 - 12.47h

     

    J'ai sous les yeux le hors-série « Le Romand du Siècle », que l'Illustré a bien voulu m'envoyer : les 90 Romands qui ont fait l'Histoire, choisis par un jury. Une belle brochette, dans laquelle je suis heureux de retrouver les trois les plus chers à mon cœur, pour lesquels j'avais voté, informellement, il y a quelques semaines : Charles-Albert Cingria, Maurice Chappaz, Jean-Pascal Delamuraz.

     

    En parcourant ces 90 portraits, on se dit que ce coin de terre, décidément, est d'une richesse exceptionnelle. Donnez-moi n'importe quelle portion de territoire français, d'une superficie égale, ou du même nombre d'habitants (1,5 million) qui puisse se targuer  d'une aussi riche palette de personnalités. Je le dis, non par chauvinisme (nous ne sommes ni meilleurs, ni pires que nos voisins), mais par fierté d'appartenance. Valaisan de Genève, immense admirateur de l'Histoire politique vaudoise, de la chaleur d'images fribourgeoise, de la fierté jurassienne, je me sens profondément de ce pays. Ses écrivains. Ses figures politiques. L'Histoire de ses idées, de sa presse. Ses artistes. Ses chercheurs. Le pays de mes parents, de mes ancêtres (en Valais) à perte de vue. Mon pays.

     

    Pascal Décaillet