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Sur le vif - Page 976

  • Isabel, le Dr Mabut et les belles oranges

     

    Sur le vif - Vendredi 25.11.11 - 10.52h

     

    « Notre sondage sur Isabel Rochat a été manipulé, nous le savons. Il y a eu, à un moment, un apport soudain de mille voix en faveur de la ministre, au moment justement où elle était à la peine. Tout cela, nous le savons. Cette irrégularité, nous en avons connaissance. Mais hélas, nous ne pouvons rien faire ». C'est, en substance, ce que nous apprend Jean-François Mabut, dans son papier d'hier, sur le site online de la Tribune de Genève. Eh bien, cette explication est hautement insuffisante. D'une bien frivole légèreté. Et appelle une ou deux réflexions.

     

    Ou bien, la Tribune de Genève a les moyens techniques, voire juridiques, de remonter la piste de l'auteur - ou des auteurs - de ces manipulations. Et là, elle doit aller jusqu'au bout. Et publier les résultats de l'enquête. Ou bien, cela n'est techniquement, juridiquement, hélas pas possible. Dans cette seconde hypothèse, la Tribune de Genève doit immédiatement renoncer à tout sondage de ce genre.

     

    Beaucoup, déjà, et depuis longtemps, se gaussent de ces « pseudo-sondages ». Jean-François Mabut reconnaît lui-même qu'ils n'ont pas de valeur scientifique. Mais alors, quelle autre valeur ? Amuser la galerie ? Faire mousser ? Enfoncer le clou, suite à une enquête maison, d'ailleurs intéressante, dans la Tribune papier du jour, sur la déconfiture de la maison Rochat ? Donc, une valeur éminemment marketing. Donc du vent. Parce que le marketing, la « communication », ladies and gentlemen, ça n'a jamais rien été d'autre que du vent.

     

    Et c'est précisément cela, le problème de Madame Rochat : certains, autour d'elle, ont cru qu'avec du marketing, on allait faire passer la pilule. On peut, avec la plus belle voix du monde, envoûtante, séduisante, clamer qu'ici, on vend de belles oranges. Sans oranges, juteuses, sonnantes et trébuchantes, ça ne servira strictement à rien.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Jornot n'est pas un Orléans

     

    Sur le vif - Jeudi 24.11.11 - 14.04h

     

    On aime ou non Olivier Jornot, mais le traiter d'affairiste est une erreur. Traite-t-on Maurras d'orléaniste? Non, Jornot, c'est la droite, toute la droite, rien que la droite. Mais franchement, pas celle de l'Argent. Laquelle se trouve, n'ayons crainte, très largement représentée chez ses amis libéraux.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Parfum d'Automne

     

    Sur le vif - Jeudi 24.11.11 - 09.27h

     

    Un député qui fait son boulot. Le bon docteur Buchs, élu PDC, membre de la Commission de gestion du Grand Conseil, va poser au gouvernement la question que tout le monde murmure: qui finance les Automnales? Aucun denier de l'État, vraiment? Aucune aide indirecte? Aucune facilitation? Aucune impulsion ministérielle, il y a deux ans, lorsqu'il s'est agi de chasser X pour installer Y? Aucune chicanerie envers X, pour lui faire rendre gorge?

     

    L'an dernier, le bon docteur avait déjà posé la question: le Conseil d'État lui avait répondu avec un cinglant mélange de brièveté et de sécheresse, le tout parfumé d'une belle arrogance. Merci au bon docteur de ne pas prendre, lui, la Commission de gestion pour un club ouaté de copains du gouvernement, mais pour ce qu'elle est: l'instance démocratique de contrôle de l'exécutif et de son administration.

     

    Pascal Décaillet

     

    PS - Puisse le bon docteur ne se satisfaire en aucun cas de la future réponse du Conseil d'Etat, qui va évidemment le mener en bateau. Puisse la Commission de gestion entreprendre toutes choses pour éclairer les liens entre un conseiller d'Etat et le petit monde de Palexpo.