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Sur le vif - Page 962

  • L'abdication orangée du destin

     

    Sur le vif - Vendredi 30.12.11 - 10.16h

     

    Stupidissime billet du Matin, en page 2, à propos de François Bayrou: "Sa schizophrénie ne s'arrange pas". L'insupportable légèreté de ce journal non plus, qui se range toujours derrière les puissants, les pouvoirs déjà en place, ne laisse jamais nulle place aux Marges. Le journal du pouvoir, des possédants. Le journal qui s'incline devant le fait accompli. L'abdication orangée du destin.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Isabel Rochat n'est pas Louis XVI

     

    Sur le vif - Jeudi 29.12.11 - 18.37h

     

    Si on essaye, à chaud, de décoder, décrypter, dévider le fil de la pensée d'Isabel Rochat, dans l'intervention qu'elle vient de faire à la RSR, on se heurte à quatre éléments :

     

    1)  Une perle : « Les moments de tension engendrent des moments de tension ». C'est beau, récurrent, digne du Credo, « engendré, non pas créé ». Paternel, comme un nuage.

     

    2) Ce qu'elle devait absolument dire : « Je ne nie pas les souffrances des policiers ». Elle l'a dit, c'est bien.

     

    3) Contrairement à Louis XVI, la ministre ne pratique pas, même à ses heures perdues, la serrurerie : « Je n'ai rien verrouillé ».

     

    4) Très clairement, elle charge Monica Bonfanti, voire la flingue : « Ca n'est pas au Conseil d'Etat de régler les problèmes d'horaires de la police. C'est à la hiérarchie de la police ».

     

    Voilà. C'étaient les très riches heures d'Isabel la Cathodique.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Flibuste, 3

     

    Sur le vif - Jeudi 29.12.11 - 10.40h

     

    «Le président du syndicat crée des querelles stériles pour dynamiter les efforts des partenaires. Il n'est pas content car le département règle les problèmes. Or, dans sa conception des choses, les problèmes lui donnent une légitimité ». Ces mots très durs, dans la Tribune de Genève, face à Christian Antonietti, le président de l'Union du Personnel du Corps de Police (UPCP), viennent de qui ? Du président du Conseil d'Etat ? De la magistrate en charge du Département ? Non. De Laurent Paoliello, porte-parole de Madame Rochat. Laquelle étant, paraît-il, en vacances.

     

    De deux choses, l'une. Ou bien, c'est bel et bien la parole ministérielle qu'a portée M. Paoliello, et là on admettra qu'il n'est qu'un vecteur, et c'est à sa patronne d'endosser ce jugement fort méprisant sur l'essence (par nature nuisible, lit-on) d'une activité syndicale. Dans ce cas-là, Madame Rochat aura à assumer ces mots, devra en répondre.

     

    Ou bien, comme dans certains cas de « flibuste », il y a juste un an, le porte-parole, prenant ses aises en période de vacances, serait allé, de lui-même, un peu trop loin. Dans ce deuxième cas, il importe à la ministre de faire savoir publiquement que ses mots à elle n'auraient pas été ceux-là.

     

    C'est aussi simple que cela. Aussi parfaitement repérable qu'une embarcation de flibustiers, par beau temps, depuis le mât d'artimon.

     

    Pascal Décaillet