Sur le vif - Jeudi 18.05.23 - 14.15h
En général, les jours fériés sont les rares où l'on peut circuler en ville. Désormais, même ça, c'est fini : quatre jours de merdier prémédité par la Ville, pour pourrir l'un des droits les plus élémentaires des gens normaux, entendez les familles qui travaillent dur, payent des impôts, usent de leur véhicule, les jours de pauses, pour se rendre d'un point A à un point B, ce qui, jusqu'à nouvel ordre, ne relève pas du Code pénal.
Le merdier prémédité, dûment annoncé par les autorités. Tout cela, au nom d'une méga-manifestation juste là pour dorer le blason d'un exécutif de la Ville qui considère avoir pour mission suprême de distraire les citoyennes et citoyens. Du pain et des jeux.
Il n'y a plus un seul week-end, entre Marathon, Triathlon, Fééries propagandistes de la Ville, gentilles courses pour gentilles causes, où le droit des résidents de la Ville à utiliser leur véhicule (ils payent des impôts, et même beaucoup, pour cela) ne soit pas bafoué par des autorités, principalement municipales mais aussi cantonales, qui croient indispensable de multiplier les "événements", dont la plupart sont des machines à fric, pour faire guili-guili à la populace. Mais de quel droit n'en finit-on pas de confisquer la chaussée aux usagers qui, sous le joug des taxes et des impôts, la financent ?
Mais quelle image ont-ils du corps des citoyens ? Encore une manifestation pour gentils piétons, gentils cyclistes, sur le dos des résidents de la Ville qui ont le mauvais goût d'utiliser le véhicule qui leur permet, le reste du temps, d'aller bosser, donc de payer des impôts. Sans toucher, eux, la moindre subvention, réservée à la clientèle électorale de l'exécutif de gauche : cinq personnes sur cinq, j'ai bien dit cinq.
Pascal Décaillet