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Sur le vif - Page 89

  • Circulation : quatre jours de merdier prémédité

     
    Sur le vif - Jeudi 18.05.23 - 14.15h
     
     
    En général, les jours fériés sont les rares où l'on peut circuler en ville. Désormais, même ça, c'est fini : quatre jours de merdier prémédité par la Ville, pour pourrir l'un des droits les plus élémentaires des gens normaux, entendez les familles qui travaillent dur, payent des impôts, usent de leur véhicule, les jours de pauses, pour se rendre d'un point A à un point B, ce qui, jusqu'à nouvel ordre, ne relève pas du Code pénal.
     
    Le merdier prémédité, dûment annoncé par les autorités. Tout cela, au nom d'une méga-manifestation juste là pour dorer le blason d'un exécutif de la Ville qui considère avoir pour mission suprême de distraire les citoyennes et citoyens. Du pain et des jeux.
     
    Il n'y a plus un seul week-end, entre Marathon, Triathlon, Fééries propagandistes de la Ville, gentilles courses pour gentilles causes, où le droit des résidents de la Ville à utiliser leur véhicule (ils payent des impôts, et même beaucoup, pour cela) ne soit pas bafoué par des autorités, principalement municipales mais aussi cantonales, qui croient indispensable de multiplier les "événements", dont la plupart sont des machines à fric, pour faire guili-guili à la populace. Mais de quel droit n'en finit-on pas de confisquer la chaussée aux usagers qui, sous le joug des taxes et des impôts, la financent ?
     
    Mais quelle image ont-ils du corps des citoyens ? Encore une manifestation pour gentils piétons, gentils cyclistes, sur le dos des résidents de la Ville qui ont le mauvais goût d'utiliser le véhicule qui leur permet, le reste du temps, d'aller bosser, donc de payer des impôts. Sans toucher, eux, la moindre subvention, réservée à la clientèle électorale de l'exécutif de gauche : cinq personnes sur cinq, j'ai bien dit cinq.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Dire ce qui dérange

     
    Sur le vif - Samedi 13.05.23 - 17.03h
     
     
    "La Suisse ne doit pas avoir peur de croître", ose titrer l'éditorialiste du Temps. Alors que notre problème no 1 est justement l'explosion démographique due à l'ouverture inconsidérée des frontières. J'avais voté pour Ecopop. Je vois toutes les infrastructures exploser, elles ploient sous le surnombre.
     
    Ce que j'écris ici vous choque ? Ne vous semble pas dicible ? Alors, passez votre chemin. Lisez la presse en pâmoison devant la libre circulation des personnes. Tiens, le Temps, par exemple.
     
    Mais désolé, chez moi on dit les choses telles qu'elles sont, fussent-elles à la fois déplaisantes pour la partie mondialiste du grand patronat et pour la gauche en génuflexion face à l'Altérité.
     
    Chez moi, on n'est ni libéral, ni socialiste. On est patriote, social, populaire, respectueux des humbles, des Suisses qui se lèvent le matin pour aller bosser. Et qui aimeraient bien atteindre la fin du mois sans tirer la langue. Et qu'on s'occupe enfin d'eux, pas toujours de l'Autre, le Lointain.
     
    Chez moi, on dit ce qui dérange. C'est ainsi.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Un Parlement avec un fumet de bon sens

     
    Sur le vif - Samedi 13.05.23 - 09.49h
     
     
    Eh bien, à part quelques arrogances de Loge sur la prétendue supériorité de la "démocratie représentative", totalement contraires au valeurs telluriques de notre Suisse, il fait plutôt plaisir à voir, ce nouveau Parlement !
     
    J'en retiens un nouveau souffle. Plus droitier. Plus patriote. Plus populaire. Moins élitaire. Et franchement plus joyeux. Nous pouvons nous attendre à une belle législature, avec des députés qui, pour nombre d'entre eux, n'ont aucune envie de s'en laisser conter par la hauteur superbe du pouvoir exécutif.
     
    Bien sûr, il y eut la leçon de morale de cet initié d'Ancien Régime sur la nécessité d'encadrer la démocratie directe. Elle m'a mis dans une fureur qui ne s'éteindra pas, vous l'avez lu hier. Mais dans la nouvelle tonalité émergée hier, sa voix n'a finalement pas porté. C'est l'essentiel.
     
    Un Parlement plus populaire. Sur l'Hymne cantonal, il traite la gauche sociétale comme elle le mérite. Sur la taxe professionnelle communale, il donne le signal des nouvelles priorités économiques à Genève, après deux ans d'errance.
     
    Un Parlement avec un fumet de bon sens. Ca fait du bien. Mais ça n'était, contrairement à la chanson d'Eddy Mitchell, que la première séance. Il lui reste cinq ans pour nous prouver qu'il est là au nom du peuple, au service du peuple, et non pour former, dans l'entre-soi, une corporation, dont le tutoiement généralisé est le signe liturgique le plus détestable. Enfin, le deuxième, juste après le mépris de la souveraineté du peuple.
     
     
    Pascal Décaillet