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Sur le vif - Page 283

  • Jean-Cosme !

     
    Sur le vif - Vendredi 02.04.21 - 09.21h
     
     
    Immense tristesse, à la lecture du Nouvelliste, au matin de ce Vendredi Saint. Jean-Cosme Zimmermann ! Copain d'Uni, copain d'armée, grand journaliste, de ceux qui connaissent tout de la machine, parce qu'ils la travaillent de l'intérieur, chef d'édition depuis si longtemps. Et là, il nous quitte un 1er avril, à un mois de la retraite, nous rappelle Stéphanie Germanier.
     
    J'ai fréquenté avec bonheur, naguère, cet être subtil et délicat, cultivé, cet humour, cette pudeur des sentiments. Un homme, tout simplement, de ceux qui vous marquent et qui vous touchent.
     
    Pendant mes longues années comme chroniqueur au Nouvelliste, il était l'homme à qui j'envoyais mes textes. Le premier lecteur. Toujours un petit mot à la réception, une note de complicité. Le chef d'édition est un personnage central. Il met en œuvre, veille aux délais, donne au journal sa forme et sa structure. Jean-Cosme était un très grand professionnel, un journaliste dans l'âme.
     
    Je ne l'avais plus revu depuis quelques années. Je me promettais de lui faire signe, l'un de mes été valaisans, c'est toujours comme ça. Le Nouvelliste est en deuil, le métier de journaliste aussi, qui est un artisanat complexe et rigoureux, peu connu du dehors.
     
    À sa famille, ses proches, ses amis, ma profonde sympathie. Sa délicatesse, son humour, veilleront sur mon âme, pour longtemps.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Radicaux : le grand retour

     
    Sur le vif - Mercredi 31.03.21 - 22.39h
     
     
    Dimanche dernier, Pierre Maudet n'a pas été réélu. Mais le radicalisme populaire, celui des indépendants, des petits entrepreneurs, celui qui lutte pour le savoir, la connaissance, la qualité de la transmission, pour le primat du travail et du mérite, l'absolue maîtrise des budgets, est redevenu, et de très loin, la première force au sein de la droite genevoise.
     
    C'est le paradoxe le plus vif, le plus rafraîchissant, le plus revigorant de cette élection.
     
    Nulle reconstruction de la droite genevoise ne se fera sans une profonde prise en compte des 34% de ce dimanche 28 mars 2021.
     
    J'ajoute une chose : nulle reconstruction ne pourra faire l'économie de la préférence cantonale. Ni d'une profonde réflexion sur une stricte régulation des flux migratoires.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Médias : et si on atomisait tout ce petit monde !

     
    Sur le vif - Mardi 30.03.21 - 18.57h
     
     
    En matière "d'aide à la presse", ma position a toujours été parfaitement claire : pas un seul centime d'argent public, pour personne ! Les journaux, les médias en général, ne doivent vivre que d'eux-mêmes, par eux-mêmes, par leur propre mérite. Ils ne doivent strictement rien recevoir de l'Etat . Cette position, comme toutes celles que je prends ici et sur mon blog, n'engage que moi, et pas les clients et partenaires pour lesquels j'assume des mandats. Eux c'est eux, moi c'est moi.
     
    La gauche veut "aider la presse", pourquoi ? Mais enfin, vous ne voyez pas ! Pour avoir son mot à dire, pardi ! Les collectivités publiques, aussi. Les gouvernements cantonaux. Ne parlons pas des ineffables exécutifs des grandes villes, qui sont autant de bastions de gauche, où l'on se construit une clientèle, en engraissant "collectifs" et associations.
     
    A tout cela, toute cette interdépendance malsaine, je dis NON. Entrepreneur depuis quinze ans, je n'ai jamais emprunté, jamais dû un seul centime à personne. Jamais investi dans du matériel (j'ai un studio de formation radio depuis dix ans), sans avoir, en amont, économisé les fonds pour mon entreprise. Le délire actuel, agité par la gauche, et notamment par les Verts, de "dette par investissements", va ruiner notre pays. Quand les choses vont mal, on se serre la ceinture, on réduit son train de vie, on compte les sous, on prépare patiemment ses forces pour les combats futurs.
     
    Mais l'aide à la presse, je dis NON ! C'est un fil à la patte ! Une saloperie de dépendance par rapport à des lascars qui vous ont aidé financièrement avec de l'argent qui n'est d'ailleurs par le leur, et qui se chargeront, un jour ou l'autre, de vous rappeler ce que vous leur devez.
     
    Eh puis, merde, j'avais voté OUI à No Billag ! Pendant la campagne, j'étais resté silencieux. Mais j'avais eu raison de voter OUI ! S'il faut absolument qu'existent des entreprises des médias (il faudrait en discuter, d'ailleurs), eh bien qu'elles s'autofinancent !
     
    Mais la vraie question, alors que j'écris ces lignes sur un réseau social, et que vous me faites l'amitié de m'y lire, c'est : allons-nous enfin inventer la société moderne, celle où chaque citoyenne, chaque citoyen peut s'exprimer librement, en interroger un autre librement, organiser des débats librement, partager sa culture, son savoir, ses passions, ses références, ses lectures, librement. Avec d'autres hommes et d'autres femmes libres. Loin du corset consanguin des "médias". Et loin de l'arrogance corporatiste de ce métier qui, depuis 35 ans, est pourtant le mien : le journalisme.
     
     
    Pascal Décaillet