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Sur le vif - Page 1108

  • L’exceptionnel courage de Monsieur « Déblogueur »

     

    Insulter tous azimuts, jeter l’opprobre, cracher le fiel, ce sont, depuis des mois, les passionnantes contributions du nommé « Déblogueur ». C’est évidemment son droit, si ça l’amuse.

    « Déblogueur » ne propose jamais la moindre réflexion en amont, il n’agit qu’en réaction aux textes des autres. Il n’attaque jamais les idées, mais directement les personnes, qu’il couvre d’injures. C’est encore son droit, si ça peut lui faire du bien.

    Monsieur « Déblogueur » a sûrement un nom et un prénom. Il est juste un peu dommage qu’il n’ait pas l’élémentaire courage de les dévoiler. J’ai déjà de sérieux doutes (sauf cas très rares) sur la justification de l’anonymat dans les blogs. Mais passer son temps à attaquer la terre entière sous la confortable et trop facile protection du masque, c’est le degré absolu de la lâcheté. Il fallait une bonne fois que cela fût dit. Et que le Déblogueur, par quelqu'un qui signe, fût déblogué.

     

    Pascal Décaillet

  • Le matraquage de M. Aldeeb, ça suffit

     

    Je ne connais pas Monsieur Sami Aldeeb et n’ai rien a priori contre lui. Mais simplement, ce dimanche après-midi, je dis que ça suffit.

    Quand on commence tous ses textes, depuis des semaines, sur la présente plateforme de blogs, par « Crime de la circoncision », et que cette récurrence envahit l’espace avec la puissance dévastatrice d’un message subliminal, de type publicitaire, il y a un moment où intervient la responsabilité de l’éditeur.

    Dans un titre, la première partie, avant les deux points (style « Chutes de neige : Genève manque de sel »), est réputée faire référence à quelque chose de factuel, reconnu par tous, incontesté. Je ne sache pas que l’aspect prétendument « criminel » de la circoncision tombe sous l’universalité de cette catégorie. Il y a donc, clairement, matraquage.

    Je n’entends pas ici tomber dans le débat que Monsieur Aldeeb et quelques autres voudraient lancer en Suisse sur la circoncision, ce serait déjà faire leur jeu. Je dis que la répétition effrénée de ce début de titre, toujours le même, dans la colonne de droite de ce bel espace de blogs auquel je suis attaché pour le nourrir moi-même passablement, est de nature à blesser profondément, et inutilement, deux grandes catégories d’habitants de notre pays.

    Donc, le matraquage de Monsieur Aldeeb, j’en ai assez. Et je demande à mon confrère et ami Jean-François Mabut d’intervenir.

     

    Pascal Décaillet


  • Genève : une intéressante idée des communistes

     

    Sur le vif - Lundi 11.01.10 - 13.35h

     

    Supposition (évidemment hors-sol, lunaire) : un conseiller d’Etat ne serait pas bon. Proposition, présentée aujourd’hui par le mouvement « Les communistes », à Genève : permettre à la future Constitution de pouvoir le renvoyer en cours de législature. Non par la colère de la foule, mais par un instrument démocratique appelé « référendum révocatoire ». Un mécanisme nouveau, que les communistes proposent à la Constituante, sous la forme d’une pétition munie de 5000 signatures.

    On imagine le nombre de garde-fous dont il faudrait évidemment s’entourer pour éviter l’arbitraire, l’empire de l’opinion, les sursauts de l’humeur du peuple. Et on nous rétorquera, au fond à juste titre, que la seule vraie sanction tombe tous les quatre ans, et s’appelle l’élection. On nous dira aussi qu’un magistrat vraiment acculé finit par démissionner lui-même, abandonné par les siens.

    L’idée des communistes est de pouvoir réunir un certain nombre de signatures (ils disent 15'000, c’est sans doute trop peu) pour provoquer un référendum sur le départ d’un ministre. Un certain dimanche, il appartiendrait donc de toute façon à l’ensemble du corps électoral de se prononcer. Cette démarche ne pourrait se produire qu’après 18 mois de fonction, donc dans les 30 derniers mois de législature. A la vérité, elle serait rarissime : on ne voit pas le peuple, sauf prétexte très grave, se déjuger de la décision qu’il aurait lui-même prise d’envoyer quelqu’un aux affaires.

    Là où l’idée m’intéresse, surtout, c’est dans le signal qu’elle émet : finis, les oreillers de paresse, finis les acquis, finis les troisièmes mandats de trop, on rappellerait ainsi aux magistrats le haut degré d’éveil et d’engagement qui doit-être le leur, au service de la République. Idéalement, une telle épée de Damoclès pourrait aussi prémunir certains de la tentation de l’arrogance, ou du gouvernement au milieu d’une seule garde noire. Toutes choses évidemment hypothétiques, célestes disais-je, dont je ne saurais supputer une seule seconde qu’elles puissent être d’actualité aujourd’hui.

     

    Pascal Décaillet