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  • Impôt auto : n'attendons rien des politiques !

     
    Sur le vif - Mardi 19.11.24 - 15.19h
     
     
    A part l'UDC et le MCG, aucune proposition des partis, sur la hausse hallucinante de l'impôt auto, pour la session du Grand Conseil de jeudi et vendredi, ne prend la mesure de la colère de la population. Les partis gouvernementaux, eux, se montrent totalement déconnectés du peuple. La palme au PLR, qui veut juste échelonner le paiement (sans en contester le montant). Mais LJS, parti du ministre, ne fait pas mieux, avec une tiède proposition de plafond fiscal. La gauche, quant à elle, rase les murs en sifflotant.
     
    Je vais être franc. Nous sommes dans une situation où nous n'avons pas grand chose à attendre du Parlement. Ce dernier, à Genève, est beaucoup trop... gouvernemental ! Il faudra faire agir la démocratie directe. Mais surtout, le peuple genevois doit faire entendre sa colère. Pourquoi la gauche, si ritualisée en processions, en aurait-elle le monopole ?
     
    Bref, le peuple ne doit pas trop faire confiance, dans cette affaire, à une classe politique bien trop sage. Et surtout, ne strictement rien attendre des partis gouvernementaux.
     
    Il faudra faire toute la lumière. Savoir QUI, à un degré quelconque de l'échelle, administration ou contrôle politique, a trompé les Genevois. Le peuple doit aller chercher en lui-même les ressorts de sa colère. Nous sommes dans un cas parfait de déconnexion totale du politique avec les préoccupations populaires, la première d'entre elles étant la fin du mois, et non la fin du monde.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Impôt auto : un Panama d'Etat

     
    Sur le vif - Mardi 19.11.24 - 10.37h
     
     
    Le scandale de l'impôt auto, à Genève, ne fait que commencer. N'imaginez pas qu'il va se régler en trois jours, ni jeudi et vendredi prochains, à la session du Grand Conseil. La colère du peuple n'en est qu'à ses débuts. La classe politique va se renvoyer la patate chaude, tenter de corriger avec des expédients : l'échelonnement, désolé chers amis PLR, en est un.
     
    En vérité, nous avons affaire à un scandale de Panama, comme en France, en 1892. A un détail près : dans le rôle de ceux qui causent la ruine des petites gens, nous avons, dans la Genève de 2024, l'Etat lui-même.
     
    L'Etat, oui, et ça n'est pas un libéral qui signe ces lignes. L'Etat, qui a préparé, patiemment, en catimini, ces saloperies de bordereaux que reçoivent. en ce moment-même, des dizaines de milliers de Genevois. Avec des augmentation dantesques, le Kilimandjaro, dirait un éminent député PLR.
     
    L'Etat qui va se réfugier, vous allez voir, derrière l'application stricte de la loi votée par le peuple. Et en effet, il ne s'agit pas d'incriminer les braves exécutants qui ont fait les calculs, par automobile. Mais il y a eu, sur le mouvement d'ensemble, une tromperie d'Etat, dont il va s'agir de déterminer les responsables. Le peuple, en mars, n'a pas voté en connaissance de cause. Il y a des gens qui le savaient. Et qui, par idéologie ou pour engraisser les caisses de l'Etat, ou peut-être les deux, ont laissé faire.
     
    Ces gens-là ont juste sous-estimé un détail : la colère du peuple. Car les principales victimes, ce ne sont pas les rupins. Mais les gens modestes. Beaucoup d'entre eux ont gardé leur voiture, toute leur vie, l'ont entretenue, fait tous les services, tous les contrôles anti-pollution, passé toutes les visites, fait tout juste, et c'est eux qui vont casquer, au-delà de toute décence. Au-delà de toute justice.
     
    Alors oui, nous ne sommes pas dans une affaire banale, ni dans une erreur de calcul. Nous sommes dans une affaire politique. Elle touche l'Etat. Elle touche la confiance. Elle touche le lien social. Nous sommes face à un Panama d'Etat.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Impôt auto : le pari de Pascal

     
    Sur le vif - Mardi 19.11.24 - 04.24h
     
     
    De deux choses, l’une. Soit l’ineffable équipe de fonctionnaires de la Mobilité, dans l’affaire de l’impôt auto, danse sur le ventre du ministre. Tout comme elle a dansé sur ceux de Mme Künzler, puis de M. Dal Busco. La même équipe qui nous balance des feux verts à quatre secondes, devant la Cave valaisanne. Dans cette première hypothèse, le ministre ne contrôle pas ses troupes.
     
    Soit le ministre est au courant du détail des hausses, et les avalise. Dans ce second cas, il devra en répondre politiquement. Et affronter, en son nom, l’immense et légitime colère des Genevois.
     
    Il n’y a pas de troisième solution.
     
    C’est le pari de Pascal.
     
     
    Pascal Décaillet