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Sur le vif - Vendredi 19.05.23 - 10.54hPas question de parler nuisances, ni surcharge de nos infrastructures (transports, logement), ni encombrement des services sociaux, ni surpopulation carcérale, avant une discussion un peu sérieuse sur les flux migratoires. C’est la mère de toutes les questions. N'en déplaise à la gauche, et aux ultra-libéraux. La Sainte-Alliance de la naïveté et de la course au profit à court terme !Le peuple suisse VEUT une régulation drastique de l'immigration, il en a donné l'ordre aux autorités le 9 février 2014, cela n'a jamais été appliqué. Cette trahison des clercs parachève la méfiance face aux corps intermédiaires, et à l'arrogance en circuit fermé de la "démocratie représentative". Ceux qui se tutoient, dans le Palais des Glaces.Démocratie directe, dans tous les domaines, vite ! Démocratie directe massive ! Comités d'initiatives ! La politique, par projets précis, et non par les paroisses des partis ! Les patrons, dans ce pays, les personnages principaux, ce ne sont pas les élus, mais les citoyennes et citoyens.Pascal Décaillet
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Circulation : quatre jours de merdier prémédité
Sur le vif - Jeudi 18.05.23 - 14.15hEn général, les jours fériés sont les rares où l'on peut circuler en ville. Désormais, même ça, c'est fini : quatre jours de merdier prémédité par la Ville, pour pourrir l'un des droits les plus élémentaires des gens normaux, entendez les familles qui travaillent dur, payent des impôts, usent de leur véhicule, les jours de pauses, pour se rendre d'un point A à un point B, ce qui, jusqu'à nouvel ordre, ne relève pas du Code pénal.Le merdier prémédité, dûment annoncé par les autorités. Tout cela, au nom d'une méga-manifestation juste là pour dorer le blason d'un exécutif de la Ville qui considère avoir pour mission suprême de distraire les citoyennes et citoyens. Du pain et des jeux.Il n'y a plus un seul week-end, entre Marathon, Triathlon, Fééries propagandistes de la Ville, gentilles courses pour gentilles causes, où le droit des résidents de la Ville à utiliser leur véhicule (ils payent des impôts, et même beaucoup, pour cela) ne soit pas bafoué par des autorités, principalement municipales mais aussi cantonales, qui croient indispensable de multiplier les "événements", dont la plupart sont des machines à fric, pour faire guili-guili à la populace. Mais de quel droit n'en finit-on pas de confisquer la chaussée aux usagers qui, sous le joug des taxes et des impôts, la financent ?Mais quelle image ont-ils du corps des citoyens ? Encore une manifestation pour gentils piétons, gentils cyclistes, sur le dos des résidents de la Ville qui ont le mauvais goût d'utiliser le véhicule qui leur permet, le reste du temps, d'aller bosser, donc de payer des impôts. Sans toucher, eux, la moindre subvention, réservée à la clientèle électorale de l'exécutif de gauche : cinq personnes sur cinq, j'ai bien dit cinq.Pascal Décaillet -
L'Autre droite
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 17.05.23
Pas mal du tout, ce nouveau Parlement ! Les 11 et 12 mai, il a tenu sa première séance, à part la session constitutive, et il valait la peine de la suivre. Ce qu’on en retient au premier chef, c’est un nouveau ton. Une petite musique, dans laquelle les gains de sièges au sein de l’Autre droite se font sentir.
L’Autre droite ? Ça n’est pas la droite libérale, en tout cas pas dans la détestable acception « ultra » de ce mot, cette dévotion aux marchés financiers, au mondialisme, depuis trente ans. Cette droite-là, Dieu merci, est en perte de vitesse. Après trois décennies, voici doucement la montée en puissance de l’Autre droite.
L’Autre droite est patriote. Attachée au Canton comme au Pays, avec les liens du cœur. Elle est populaire, on dira tendance cassoulet. Elle est profondément attachée à la cohésion sociale à l’interne du pays, elle la reconnaît comme la clef de survie du Pacte suisse. L’Autre droite refuse toute arrogance, elle traite les Suisses sur pied d’égalité, quel que soit leur revenu, leur fortune. Elle n’est pas l’instrument d’une caste, elle est au service de l’unité nationale.
L’Autre droite traite la gauche sociétale comme elle le mérite. Elle respecte infiniment la gauche sociale, celle qui se bat pour la justice. L’Autre droite veut réguler les flux migratoires. Et protéger l’emploi des Suisses. Elle ne se prosterne ni devant la finance mondialisée, ni d’ailleurs devant personne. L’Autre droite vous adresse son salut. Et ses amitiés.
Pascal Décaillet