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  • Marx, le PLR, l'ouverture

     
    Sur le vif - Jeudi 01.06.23 - 15.54h
     
     
    La semaine dernière, dans GHI, je recommandais la lecture de Karl Marx. Au moins le Manifeste du Parti communiste, disais-je. Depuis l'adolescence, je tiens le Marx écrivain pour un auteur éclairant. Son regard sur les mouvements sociaux du 19ème siècle, les transformations créées par la Révolution industrielle, est incroyable de pertinence et de lucidité.
     
    Eh bien aujourd'hui, je suis un homme heureux. Un jeune et brillant politicien PLR, précis et constructif dans son engagement pour la Cité, m'annonce qu'il s'est procuré le Manifeste, et qu'il va le lire. Bravo à lui !
     
    En politique, il faut avoir des idées bien marquées, le courage de les défendre, c'est valable pour nous tous, citoyennes et citoyens d'un pays libre. La politique, ça n'est pas se poser au centre du champ de bataille, et attendre.
     
    Pour autant, si on veut doubler son engagement militant d'une envergure d'analyse sur la diachronie (le temps qui dure), alors il faut lire TOUS les livres. Ceux qui nous plaisent, ceux qui déplaisent. Ceux de notre camp, ceux de l'autre. Ceux des maudits. Oh oui, la voix du Mal.
     
    Sinon, autant rester tranquille, dans le camp du Bien. Entre gens de bonne famille, de qualité. Qui n'élèvent jamais la voix. C'est un choix. Ca n'a jamais été le mien. Ca ne le sera jamais.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le pouvoir, c'est la mort

     
    Sur le vif - Mercredi 31.05.23 - 17.55h
     
     
    En aucun cas, il n’appartient aux corps constitués, donc à l’officialité, de décréter, du haut d’une chaire, au milieu d’un Inventaire amputé de toute Querelle, la « démocratie vivante ».
     
    Non. Cette démocratie est l’affaire du peuple avec le peuple. Le corps des citoyennes et citoyens constitue, dans le système suisse, une institution. Qui a le dernier mot. Le peuple est le souverain, pas les élus.
     
    Des corps intermédiaires, il n’a rien à attendre. Juste qu’ils fassent leur boulot : le Parlement fait des lois, l’exécutif propose, il dirige l’administration, il exécute.
     
    Qu’ils fassent déjà cela, au mieux, et se gardent bien de tout paternalisme avec le peuple souverain. Un gouvernement n’a absolument pas à « promouvoir la démocratie vivante ». Pas plus, bien sûr, qu’il n’a à l’entraver, ce qu’il tente de faire, hélas, à longueur d’année. Car tout pouvoir, par l’immanente noirceur de sa nature, est crispation, isolement au milieu des courtisans, dans le Palais des Glaces.
     
    Le pouvoir, c’est le chemin de mort. La démocratie, c’est la vie. Chez nous, elle surgit d’en bas. Non pour gronder. Non pour rugir. Mais pour faire la politique, à partir de ce qu’il y a de plus magnifique dans notre pays : les citoyennes, les citoyens.
     
     
    Pascal Décaillet