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Le pouvoir, c'est la mort

 
Sur le vif - Mercredi 31.05.23 - 17.55h
 
 
En aucun cas, il n’appartient aux corps constitués, donc à l’officialité, de décréter, du haut d’une chaire, au milieu d’un Inventaire amputé de toute Querelle, la « démocratie vivante ».
 
Non. Cette démocratie est l’affaire du peuple avec le peuple. Le corps des citoyennes et citoyens constitue, dans le système suisse, une institution. Qui a le dernier mot. Le peuple est le souverain, pas les élus.
 
Des corps intermédiaires, il n’a rien à attendre. Juste qu’ils fassent leur boulot : le Parlement fait des lois, l’exécutif propose, il dirige l’administration, il exécute.
 
Qu’ils fassent déjà cela, au mieux, et se gardent bien de tout paternalisme avec le peuple souverain. Un gouvernement n’a absolument pas à « promouvoir la démocratie vivante ». Pas plus, bien sûr, qu’il n’a à l’entraver, ce qu’il tente de faire, hélas, à longueur d’année. Car tout pouvoir, par l’immanente noirceur de sa nature, est crispation, isolement au milieu des courtisans, dans le Palais des Glaces.
 
Le pouvoir, c’est le chemin de mort. La démocratie, c’est la vie. Chez nous, elle surgit d’en bas. Non pour gronder. Non pour rugir. Mais pour faire la politique, à partir de ce qu’il y a de plus magnifique dans notre pays : les citoyennes, les citoyens.
 
 
Pascal Décaillet

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