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  • Un budget catastrophique. A rejeter sans appel

     
    Sur le vif - Jeudi 16.09.21 - 15.57h
     
     
    Un Conseil d'Etat de gauche nous présente un budget caricatural de gauche. Il appartiendra donc à un Parlement de droite de le refuser. Au demeurant, la gauche, désormais toute puissante à l'exécutif, ayant marqué ce projet de budget 2022 du sceau de sa nature dépensière, il serait plus simple qu'elle assume jusqu'au bout, et prenne le Département des Finances. Parce qu'à force d'avaler des couleuvres, Mme Fontanet risque de perdre tout appétit pour la chose publique.
     
    Titrer, comme l'a fait un éminent quotidien de la place, sur la baisse du déficit, c'est entonner joyeusement le chant gouvernemental. Donc, relayer sa propagande. A la vérité, ce projet de budget est une catastrophe. Les charges de fonctionnement augmentent de 135 millions, le déficit demeure à 460 millions, et surtout on crée 364 nouveaux postes. C'est le budget de la gauche, voulu par la gauche, imposé par la gauche. Il appartient au Parlement de droite de le rejeter sans appel. Et aux citoyennes et citoyens que nous sommes, soucieux de la chose publique, de le condamner avec la dernière des fermetés. Car il en va de notre argent !
     
    Un Département, plus que les autres, demeure totalement sourd aux appels du bon sens : le DIP. Jérémiades constantes, jusqu'au plus haut niveau, sur une prétendue sous-dotation. Inflation des états-majors. Structures hiérarchiques byzantines. Et on passe son temps à réclamer des nouveaux postes ! Oui, plus que d'autres, ce Département incarne la voracité financière, l'irresponsabilité dispendieuse de la gauche de pouvoir, lorsque rien ne vient la contredire.
     
    La contradiction doit venir du Parlement. Mais peut-on attendre grand chose de cette machine à sécréter l'impuissance impersonnelle ? Elle doit, avant tout, venir du peuple. Exprimez-vous, comme je le fais ici. Le peuple, c'est nous !
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Indulgences 2021

     
    Sur le vif - Jeudi 16.09.21 - 10.26h
     
     
    Non seulement on nous prophétise à longueur d’année l’Apocalypse, mais on nous pique sans vergogne notre pognon, sous prétexte que « l’urgence climatique, ça coûte très cher ».
     
    Payer pour éviter la damnation, depuis Martin Luther, ça porte un nom : cela s’appelle les Indulgences.
     
    Les Croisés du climat sont des religieux.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Fuir les Parlements ! Fuir !

     
    Sur le vif - Mercredi 15.09.21 - 16.43h
     
     
    Quel bonheur de voir les deux partis de l'Entente, à Genève, actionner (enfin !) la démocratie directe, pour parvenir à limiter l'inflation des effectifs de la fonction publique !
     
    Quel bonheur, oui ! D'abord parce que sur le fond, ils ont raison. Sur ce sujet précis, prétexte à tous les retours d'ascenseur, tous les clientélismes électoraux, toutes les barbichettes, il fallait sortir de l'enceinte parlementaire, dont il n'y a plus rien à attendre. Nous n'incriminons pas ici la gauche, mais un certain parti du double jeu, toujours à défendre une caste, pour garder son électorat.
     
    Mais laissons là le débat de fond sur la fonction publique. Ce qui est jouissif dans la mise en oeuvre de la démocratie directe par le PDC et le PLR, c'est que ces deux partis, en tout cas au niveau national, passent leur temps à la condamner. Face à l'UDC, face à la gauche sociale et militante (existe-t-elle encore, ou ne s'intéresse-t-elle plus qu'à la morale ?), les partis de la droite "raisonnable" ne cessent, depuis trente ans, à vrai dire depuis Blocher, de stigmatiser la démocratie directe, la prendre de haut, la mépriser.
     
    Eh bien là, ils l'utilisent ! Et ils ont raison ! Il y a une autre vie que celle, empesée et convenue, des enceintes législatives ! La vraie vie, c'est le peuple. Entendez par là, le corps électoral : être Suisse, et avoir 18 ans, c'est tout, et c'est très bien ainsi ! La vraie vie, c'est le suffrage universel. La vraie vie, ce sont des débats sonores, puissants, fraternels tout en étant parfois rudes, sur l'ensemble du Canton, voire sur l'ensemble du pays !
     
    Sur la fonction publique à Genève, comme sur un ou deux autres sujets, plus rien n'était possible au Grand Conseil. La gauche et le syndicat de police bloquaient tout. Le Cartel faisait peser la menace de la rue. Du coup, le Parlement de notre République n'était plus, sur ces sujets, qu'une triste machine à sécréter l'impuissance impersonnelle. Il fallait que ça change. Il fallait un signal fort. En voilà un ! Le peuple, si les signatures sont réunies, sera saisi. Le souverain, le seul qui vaille, tranchera. Qui s'en plaindra ?
     
     
    Pascal Décaillet