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  • La Ville de Genève ne sert à rien

     
    Sur le vif - Mardi 27.10.20 - 10.56h
     
     
    Coronavirus : après la Confédération et le Canton, c'est maintenant la Ville de Genève qui, seule dans son coin, fait pleuvoir les directives.
     
    Au lieu d'une cacophonie à deux, nous aurons donc une cacophonie à trois voix.
     
    Un communiqué totalement inutile, à l'instant. Juste pour exister. Doublons. Couche supplémentaire de brouillard. On préfère encore quand la Ville s'émeut des droits de l'homme au Tadjikistan, registre décalé dans lequel elle excelle.
     
    Comme échelon politique, à quoi sert la Ville de Genève ?
     
    La réponse, tout le monde la connaît. La Constituante n'a pas osé aller jusqu'au bout de ses réflexions.
     
    La Ville de Genève ne sert à rien. Si ce n'est à prendre des postures et mettre en scène des pleureuses. Alimenter toute une clientèle "d'associations" et de "collectifs", dont 99,97% sont de gauche. C'est par cet arrosage du réseau que la gauche, depuis si longtemps, se maintient.
     
    La Ville ne sert à rien. Il faut avoir le courage de la supprimer. Pourquoi personne n'ose le dire ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • Aucune manif ne doit se dérouler jeudi à Genève !

     
    Sur le vif - Lundi 26.10.20 - 18.40h
     
     
    Il n'est absolument pas question, dans les circonstances actuelles, que le Conseil d'Etat commette l'incroyable lâcheté d'autoriser la manifestation annoncée jeudi par les fonctionnaires.
     
    Le Conseil d'Etat, en totale cacophonie avec le Conseil fédéral, bref toutes les autorités discordantes que la Suisse peut compter, nous bombardent de mesures de plus en plus coercitives, maximum de 5 personnes dans les réunions, masques bientôt partout, distances entre les gens.
     
    Soit. Ces mesures, les citoyennes et citoyens que nous sommes, dans leur écrasante majorité, les acceptent. Nous comprenons qu'il faut jouer collectif pour gagner, nous le saisissons parfaitement nous-mêmes, nous n'avons pas besoin que des magistrats passent leur temps à prendre des tonalités de maîtres - et de maîtresses - d'école pour nous le rappeler. Ils feraient mieux de mettre un peu de cohérence dans la batterie dissonante de leurs décisions.
     
    Nous les acceptons, ces mesures. Mais ça n'est pas pour que le gouvernement genevois se foute éperdument de notre gueule - et je pèse mes mots - en laissant faire, jeudi, une manif sur la place publique.
     
    Il ne faut pas venir nous raconter que les "rassemblements politiques" tombent sous d'autres lois, ou directives, que ceux du commun des mortels. On s'en fout ! On ne veut tout simplement pas entendre ça, dans le contexte de coercition générale, et de limitation progressive des libertés publiques et individuelles que nous vivons. La manifestation de jeudi ne doit pas être autorisée.
     
    Oh, le fond du problème, nous l'avons bien compris : personne, à Genève, n'ose se mettre à dos la fonction publique, tant elle est pléthorique, constituant en cela un électorat qu'il s'agit de bichonner, et avec lequel le clientélisme le plus éhonté se pratique.
     
    Le pire, c'est que même le parti qui se proclamait celui des Gueux se comporte avec les fonctionnaires - une catégorie bien précise d'entre eux, tout au moins - comme le plus gauchiste des partis de gauche. Ce mouvement, qui perd toute flamme à force de s'incruster dans le système, ferait mieux de s'intéresser au sort des petits indépendants, des artisans, des toutes petites entreprises, des chômeurs, des apprentis sans emploi, de jeunes sans espoir professionnel, des seniors augmentés de 10 francs par mois en 2021.
     
    La manifestation de jeudi ne doit pas avoir lieu. Elle est indécente sur le fond, et dangereuse dans le contexte sanitaire que nous traversons. Le Conseil d'Etat doit faire preuve de courage. Sinon, c'est la perte de confiance, irrémédiable, avec la population.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Lumières et extincteur

     
    Sur le vif - Lundi 26.10.20 - 14.09h
     
     
    Les premiers à prôner la liberté d'expression, avec de belles paroles héritées des Lumières et de l'Aufklärung, sont en général les premiers à exiger une exception, dès que l'usage, par un tiers, de cette liberté vient toucher leur zone de sensibilité.
     
     
    C'est valable pour tout le monde, sans exception. Nous avons tous, quelque part en nous, un sanctuaire intime, dont nous ne tolérons nulle pénétration. Nul d'entre nous n'est un observateur parfaitement neutre, comme s'il était coupé du monde sensible, de ses racines, de ses entrailles. Tout humain vient d'une mère, vous aurez peut-être noté ce détail, à moins que le goût du syllogisme ait tué en vous jusqu'à cette matricielle mémoire.
     
     
    Nos beaux esprits, tout heureux de s'être trempés dans quelques philosophes du dix-huitième, en Angleterre, en France, en Allemagne, ne jurent que par les Lumières. Mais, aussitôt touchés à vif dans une sensibilité intérieure qui est notre lot à tous, deviennent aussitôt, par un retournement astral, les plus redoutables experts dans le maniement de l'extincteur.
     
     
     
    Pascal Décaillet