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  • La Surintendance des Cieux

     

    Sur le vif - Vendredi 22.05.20 - 08.59h

     

    Dans un légitime souci d'économie, ne serait-il pas plus simple de fermer Cointrin, d'installer un radar à Plainpalais, avec un ou deux contrôleurs aériens dans les étages de la tour TV (les cadres SSR, habitués à regarder par la fenêtre, sont rompus depuis toujours à la surintendance des cieux), et d'utiliser les pistes jaunes de M. Dal Busco comme aires d'atterrissage pour les quelques aéronefs qui auront survécu à la crise ?

    Le chapiteau du Knie pourra servir de hangar. Et les crocodiles, tenir lieu de personnel rampant.

     

    Pascal Décaillet

  • Con-version

     

    Sur le vif - Jeudi 21.05.20 - 18.42h

     

    Selon nos informations, Saint Paul, alias le Centurion Saül, se rendait en voiture à Damas. Suite à une panne d'essence (précédant de peu sa nouvelle existence), il a fini son chemin à vélo. Sa vie, comme on sait, en fut transfigurée. Et, comme si souvent les néo-convertis, il a voulu que l'univers entier fasse comme lui.

     

    Pascal Décaillet

  • Mobilité : M. Dal Busco doit partir

     

    Sur le vif - Jeudi 21.05.20 - 11.01h

     

    J'ai beaucoup de considération, et même d'amitié, pour M. Dal Busco. C'est un homme pétri de valeurs, soucieux du bien public. Il a en lui une dimension d’État. Il a parfaitement sa place au gouvernement, où le peuple l'a porté.

    Mais il doit quitter la Mobilité. Il n'a pas réussi à s'imposer face aux apparatchiks. Il est passé avec armes et bagages dans le camp des Verts. Il a fait preuve, au détriment des siens, et en faveur de l'adversaire, d'une transversalité (voyez, je demeure mesuré dans mes termes, mais la journée n'est pas finie) coupable.

    Ce ne sont pas là des comportement que l'on puisse admettre.

    Je souhaite vivement que M. Dal Busco, au sein du Conseil d’État, puisse passer les trois prochaines années à servir au mieux Genève. Il en a le coeur, les capacités. Mais pas à la Mobilité.

    Il n'y a là rien de grave. La politique, ce sont des objectifs à atteindre. Si on réussit, c'est bien. Si on échoue, on doit se dessaisir de son champ de responsabilités. Soit pour aller respirer quelques mois à Limoges, comme il en allait des généraux en échec, lors de la Guerre de 14. Soit - et c'est évidemment ce que, comme citoyen, j'appelle de mes vœux - pour être investi, au sein du collège, d'une autre responsabilité.

    M. Dal Busco a réveillé à Genève la guerre des transports. Il a tout misé sur un camp, au détriment de l'autre. Il a oublié ceux qui l'avaient porté au pouvoir. Il n'a plus de marge de manœuvre, dans le secteur de la Mobilité. Ne perdons pas trois ans : il doit faire autre chose.

    On ne gouverne pas en faisant donner, la nuit, en catimini, la peinture du pouvoir sans la moindre consultation autour de soi. On ne gouverne pas en paniquant face à l'idéologie du moment, sous le seul prétexte qu'elle a le vent en poupe.

    Vous êtes, M. Dal Busco, une personne parfaitement respectable. Mais à la Mobilité, prisonnier de l'Appareil de vos hauts-fonctionnaires, inféodé à une faction, vous n'avez plus les moyens de servir Genève.

     

    Pascal Décaillet