Sur le vif - Vendredi 31.08.18 - 19.09h
Appeler Daniel Cohn-Bendit pour devenir ministre de la République et de la nation françaises, constituerait l'ultime discrédit d'un Président en quête d'effets de mode, de cliquetis et de clinquant.
Je ne parle ici - et m'en tiens rigoureusement à cela - que du profil politique arboré depuis exactement un demi-siècle par ce personnage, son mépris pour les nations et pour les frontières, son aspiration à une Europe omnipotente, sa haine de tout ce qui s'apparente à un État organisé, régalien, avec des structures, des serviteurs, un rapport à l'Histoire et à la mémoire.
Pas de place pour cet asticot tutoyeur dans l'appareil d'Etat. Pas de place pour ce libertaire halluciné, égaré dans les choses de la politique. Qu'il rêve, et rêve encore, d'occuper la Sorbonne. Mais de grâce, qu'il laisse dormir la République.
Pascal Décaillet