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  • Vite, une aspirine !

     


    "La convergence est centrée sur la bascule d'une logique verticale et cloisonnée de chaînes en une logique plus transversale de rédactions thématiques trimédia".

     


    Gilles Marchand - Le Temps - Lundi 13.02.12

     

     

  • Le prix de la conscience est-il unique?

     

    Sur le vif - Dimanche 12.02.12 - 10.12h

     

    Hallucinant dérapage de Christophe Gallaz, dans sa chronique du Matin dimanche: les adversaires du prix unique du livre (comme Philippe Nantermod) seraient des gens qui "ne lisent jamais profondément". Cela se déduirait de leur posture. Et il faudrait opposer ces rustres poujadistes aux consciences du Livre, avec un immense "L", des gens comme Pierre Weiss, bref les partisans du prix unique. Inutile manichéisme, mon cher Christophe!

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La moiteuse communauté des lâcheurs

     

    Sur le vif - Vendredi 10.02.12 - 17.41h

     

    En politique, il arrive souvent qu'on lâche un homme. Les mots: toujours les mêmes ! Ses réflexes de survie, la moiteuse communauté des lâcheurs les dissimule derrière le paravent de la morale. Elle feint de découvrir, horrifiée, que le misérable a menti. Et cet acte, travestir la réalité, pourtant solfège de l'art politique, se transmue soudain en péché des péchés. Tartufferies ! Il y a juste de bons et de moins bons menteurs. Dans ce jeu de masques et bergamasques, autour de Mark Muller, les plus intelligents, les plus redoutables, ne sont pas ceux qui prennent la parole. Mais ceux qui se taisent. Par exemple, dans le noyau dur, historique, philosophique, du camp radical. En Ville. Et bien sûr aussi au Canton.

     

    Car il y a toujours des radicaux, et toujours des libéraux. Toujours les huiles, et toujours les pisse-vinaigre. Toujours de fiers grognards, et toujours, au balcon, le regard fatigué du patricien. Ces cercles-là, qui ne sont pas d'enfer, ne se sont, au fond, jamais mélangés. Tout au juste, on a cohabité pour la forme. La passion, mais chambre à part. La fusion, juste pour l'étiquette.

     

    Et puis, il y a les imprudents. Le Saint Apôtre guetteur de stigmates qui, dans l'immédiat aplomb du Salève, a peut-être rugi un peu trop vite. Montré les dents. Alors que les autres, là-bas, les chers cousins, celui de la Ville, qui tient les clefs, et puis ceux du Canton, demeuraient silencieux. Et les moiteux se mâtent, s'observent, genou à terre, l'œil dans la serrure, la glotte jouissant d'en apprendre sur le cher voisin, l'estimé cousin. Car le drame ne se joue pas dans le monde, non, juste dans la famille, sur le ton murmurant de Phèdre à Oenone. Et la douceur des syllabes n'a d'égale que le feu des ambitions. Cela se passe à Genève, en février 2012. Ou à Thèbes. Ou quelque part, derrière une colonne. Fière. Au milieu de la moiteuse communauté des lâcheurs.

     

     

    Pascal Décaillet