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Brûlante d'actualité

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 14.05.26

 

Rerum Novarum, l’Encyclique de 1891, est un écrit politique. Au sens le plus large, le plus noble, celui de la Cité. Elle est, au fond, une réflexion sur ce qui nous lie. Que vous en partagiez ou non les fondements spirituels, que vous soyez ou non habités par la foi, peu importe : je vous invite, comme citoyens, à prendre connaissance de ce texte, parce qu’il articule une réflexion, en profondeur, sur la nature même du travail, sa finalité. C’est cela qui compte. A l’époque de la Révolution industrielle, mais tout autant aujourd’hui, en mai 2025.

 

Au fond, si ce texte nous parle tant, c’est parce qu’il pourrait être d’aujourd’hui. Toute la pensée de Léon XIII tente de définir ce que doit être le travail, dans une vie humaine. Elle en reconnaît la nécessité, et même la haute valeur, possiblement libératrice, mais insiste pour que toute activité professionnelle, y compris dans les fonctions les plus modestes, soit émancipatrice. Plutôt que dévorante, aliénante. C’est cela, l’essentiel à retenir.

 

Et cela qui brûle d’actualité. Nous avons tous à mener une réflexion sur notre relation avec le profit. Sur les errances du capitalisme, du libéralisme sauvage. Sur la robotisation. Sur notre inféodation à des monstres technologiques planétaires. En cela, le choix d’un prénom est évidemment tout, sauf gratuit : le nouveau Pape nous donne, par ce seul acte symbolique, des pistes majeures. A nous tous de nous en emparer.

 

Pascal Décaillet

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